Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) interpelle Faure Gnassingbé à se saisir de la situation que vivent les employés de la zone franche. Samedi, le président de cette organisation estime que seul le chef de l’Etat pourrait régler la situation qui prévaut dans la zone franche. Pour le Pasteur Edoh Komi, il est temps de mettre fin à « « l’exploitation humaine » dans ce secteur.
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Pasteur Edoh Komi pointe du doigt les heures de travaux supplémentaires, le salaire dérisoire, les licenciements illégaux et plusieurs traitements inhumains que subissent les travailleurs de la zone franche.
L’élu local indique que ces pratiques sont essentiellement adoptées par les opérateurs économiques pour exploiter les travailleurs de la zone franche.
« Aujourd’hui encore la situation est explosive. Un peu partout dans la société aucun respect des dignités humaines. Pourtant les droits sociaux et économiques sont constitutionnels », s’est indigné le premier adjoint au maire de la commune du Golfe 2.
Le MMLK a également dénoncé le « silence coupable » du gouvernement togolais par rapport à la situation dramatique que vivent les citoyens togolais chaque jour dans ce secteur de la zone franche.
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Pour sauver la situation, il interpelle le gouvernement, notamment le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé à venir au secours de ces travailleurs désabusés, afin que le code de travail soit respecté.
Le MMLK a toujours dénoncé « « l’exploitation de l’homme » dans les sociétés de la zone franche. L’année dernière, il avait invité tous les travailleurs du secteur à observer du 4 au 8 mars dernier une cessation de travail. C’était dénommé « opération zone franche désert », dont l’objectif a été de « dire non à l’esclavage, à l’exploitation humaine pour obtenir un travail décent.
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