Le général Damehame Yark est revenu mercredi sur la levée du couvre-feu et du bouclage des villes au Togo. Selon le ministre de la sécurité et de la protection civile, cette décision ne signifie pas la suppression des mesures barrières contre le coronavirus. La Force spéciale mixte anti-pandémie (Fosap) sera toujours à la trousse de ceux qui fouleront aux pieds les dispositions prises par le gouvernement pour endiguer le mal.
Malgré la levée du couvre-feu et du bouclage des villes, la Fosap poursuit sa mission, a souligné le général Yark sur une radio de la place.
Composée de 5000 hommes et femmes, policiers et gendarmes, la Force mise en place par le Chef de l’État dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire continue par veiller au respect des mesures de riposte pris par les autorités nationales.
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« Aujourd’hui, le port de masque est obligatoire. La Fosap veillera à ce que chacun citoyen adopte cette mesure ajoutée à la distanciation sociale, à la limitation du nombre de passagers dans les bus et taxis et l’interdiction d’un rassemblement de plus de 50 personnes », a rappelé le ministre de la sécurité.
Pour l’heure, ses éléments sont toujours à la phase de sensibilisation surtout sur le port obligatoire de masque. Bientôt, ils feront payer aux contrevenants de lourdes amendes.
Par ailleurs, le général Yark a confirmé que la suppression du couvre-feu et du bouclage des villes a été décidée sur conseil du comité scientifique, qui a constaté la stabilisation de la maladie de coronavirus au Togo.
« Le gouvernement n’avait pas décidé du couvre-feu pour brimer les Togolais. Aujourd’hui, il y a une stabilisation. Mais il ne faut pas que nos concitoyens donnent une autre lecture à cette décision » a-t-il ajouté.
Notons que le nombre de personnes testées positif à la Covid au Togo a franchi mardi la barre de 500 cas. Il l’était encore moins quand le couvre-feu et le bouclage des villes étaient en vigueur.
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