Bientôt, plus rien ne sera comme avant dans la presse togolaise. Dans l’esprit des recommandations des états généraux de la presse togolaise, le gouvernement a décidé de la refonte du code de la presse et de la communication en vigueur. Le projet sera transmis à l’Assemblée nationale pour adoption. Entre autres évolutions, le nouveau code consacre la notion d’entreprise de presse et institue un fonds de soutien et de développement de la presse.
Réuni en Conseil des ministres, le mercredi dernier, le gouvernement togolais a pris un décret portant porte code de la presse et de la communication en République togolaise.
Le projet de loi prend en compte les médias en lignes, définit le profil et les conditions pour avoir la qualité de journaliste, de technicien de médias ou d’auxiliaire de presse, fixe le cadre de délivrance, de retrait, de renouvellement ou de suspension de la carte de presse , consacre la création d’un seul organe d’autorégulation, crée un fonds de soutien et de développement de la presse.
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Et également « consacre la notion d’entreprise de presse en lieu et place des organes de presse », précise le communiqué.
Selon le gouvernement, l’adoption de ce présent projet de loi contribuera à rendre plus professionnel le secteur des médias et de la communication au Togo.
Elle permettra également à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) d’assurer plus efficacement sa mission de régulation des entreprises de presse.
Il fait partie des recommandations des états généraux dont les travaux se sont tenus du 30 juin au 2 juillet 2014 à Kpalimé.
« Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la presse togolaise du 30 juin au 2 juillet 2014, et de la prise en compte des évolutions techniques et technologiques intervenues dans le secteur des médias, notamment l’émergence de nouveaux vecteurs de l’information et de la communication encore appelés « nouveaux médias », il est apparu nécessaire de procéder à la refonte du code de la presse et de la communication en vigueur », a expliqué la note gouvernementale.
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