Un infirmier d’Etat à la retraite a été arrêté en début de semaine. Détenteur d’un cabinet médical clandestin, le mis en cause a opéré sans succès un patient qui a fini par rendre l’âme. Il est poursuivi pour exercice illégal des professions réglementées.
C’est la gendarmerie nationale qui livre l’information. Le 30 avril dernier, Ezin Ayena, infirmier d’Etat à la retraite, a reçu à son domicile un patient âgé de 42 ans et vendeur de téléphone à Dékon. La patient souffrait d’une hernie épigastrique et s’est fait opérer le même jour dans le cabinet médical clandestin de l’infirmier retraité.
En effet après l’intervention chirurgicale, le patient est rentré chez lui mais va commencer à manifester plus tard des signes cliniques inquiétants.
Alerté par les parents du patient, « l’infirmier illégal » a d’abord prescrit une perfusion avant de recommander une évacuation au Centre Hospitalier Régional de Lomé pour le fait que l’état de santé du patient se dégradait d’avantage.
Dès leur arrivée au niveau de cet hôpital, indique la Gendarmerie nationale, ils ont été référés ensuite au CHU Sylvanus Olympio. Et c’est sur le chemin que le patient a rendu l’âme.
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De plus, on apprend que la victime avait déjà été opérée pour une hernie inguinale par le même infirmier d’Etat à la retraite dans son cabinet médical le 11 novembre 2018.
Ezin Ayena est admis à la retraite depuis 2006 et avait aussitôt monté son cabinet où il administre des soins aux populations. Une perquisition a été faite sur les lieux et plusieurs matériels médicaux ont été saisis.
L’infirmier d’Etat à la retraite est accusé d’exercice illégal des professions réglementées. Cet acte est prévu et puni par les articles 935 à 937 du code pénal.
