Le ministère en charge de l’agriculture est en train de dérouler le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire avec une composante qui prend en compte le volet nutritionnel. De concert avec la direction générale de l’action sanitaire, il a entamé lundi à Lomé une formation de trois jours à l’intention des femmes leaders et des sages-femmes sur la transformation du soja. Objectif, apprendre à ces dernières comment transformer le soja pour améliorer la diversité alimentaire des populations.
Le Soja, selon Helene Neme-Bali, Secrétaire générale du ministère en charge de l’agriculture, est une variété riche en protéine végétale. Il s’avère donc nécessaire d’aider les bénéficiaires à diversifier leur alimentation et à mieux transformer le soja pour conserver ses valeurs nutritives.
Les démonstrations culinaires des mets à partir des cultures à forte valeur nutritionnelle visent en partie à encourager la consommation des produits locaux et de lutter efficacement contre la malnutrition.
« L’objectif c’est vraiment qu’on puisse consommer ce que nous produisons. Des efforts sont faits pour booster la production locale du point de vue agricole. Quoi de mieux que de produire et de consommer ce que nous produisons », a indiqué Mme Neme-Bali.
A cette formation, les participantes sont sensibilisées sur l’utilisation des outils de communication nutrition ANJE et ont appris à préparer des mets à base du soja notamment le lait, le fromage, la viande, la pâte de soja et la sauce de soja.
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Des règles d’hygiène de base pour une transformation saine des aliments, quelques règles d’hygiène alimentaire et les mesures d’hygiène de conservation et d’utilisation des valeurs nutritives du soja ont été également rappelées à ces femmes.
Par ailleurs ces démonstrations culinaires des mets se feront d’une manière progressive pour toutes les femmes leaders de tous les districts du Togo.
L’activité se déroulera alors sur le plan national dans les cinq (05) régions disposant d’ASC sur une période de trois ans (03) ans soit dans cinq districts par année.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet d’appui au secteur agricole (PASA) qui combine des activités d’urgence pour restaurer le sous-secteur de l’élevage.
