Prof Charles Kondji Agba fait partie de ces cadres de l’Union pour la République (UNIR) qui sont favorables à un 4è mandat de Faure Gnassingbé. Le délégué national des sages Unir estime que personne n’ira contre la volonté du Chef de l’Etat sur cette décision d’être candidat ou non en 2020. Prof Agba invite ceux qui demandent au président togolais de renoncer à un nouveau mandat, pour des raisons d’éthique, d’oublier une telle argumentation. Pour lui, quand on créé un parti politique, c’est pour acquérir le pouvoir et le conserver.
Charles Kondji Agba est une voix de plus qui déclare Faure Gnassingbé à la présidentielle de 2020. Invité dimanche chez nos confrères de radio Pyramide, l’ancien ministre de la santé a estimé que M. Gnassingbé est le candidat naturel d’UNIR.
Il explique que Faure Gnassingbé est le président national du partir UNIR, et que ce qu’il fait en tant que Chef de l’Etat correspond exactement à ce que les militants souhaitent pour le Togo.
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« Nous avons un candidat naturel qui est Faure Gnassingbé. C’est à lui que nous allons demander de défendre à nouveau nos couleurs lorsque la convention du parti va se tenir » a déclaré M. Agba avant de préciser « Mais nous allons lui laisser le dernier mot de dire je viens ou je ne viens pas ».
Par ailleurs, à l’attention de ceux qui soutiennent que le président actuel ne devrait pas rempiler pour un 4è mandat pour des raisons éthiques et morales, Prof Agba répond qu’en politique il n’y a pas de fair-play qui tienne.
« La lutte politique n’est pas une question de fair-play. Tous ceux qui ont créé des partis politiques ont d’abord eu comme idée : je crée un parti politique pour acquérir le pouvoir et le conserver. C’est ça la définition d’un parti politique ça », a-t-il ajouté.
A cet effet, il demande à l’opposition de s’inspirer du président sénégalais, Macky Sall. Pour lui, si M. Sall a pu gagner Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle qui a été organisée au Sénégal au lendemain de la modification de la constitution, c’est parce qu’il s’était bien organisé.
Il indique que Macky Sall n’a jamais compté sur le fair-play de son prédécesseur avant de prendre le pouvoir.
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