Un malheureux incident s’est produit lundi dans le village de Tchakpalakopé (Préfecture d’Anié). L’affaire est liée à un litige née de la dévastation des champs par des bœufs appartenant à un peuhl. On déplore un mort, des blessés graves dont des gendarmes ainsi que des dégâts matériels.
C’est le ministère de la Sécurité et de la protection civile qui communique l’information. Des habitants du village de Tchakpalakopé ont exercé des représailles sur le peuhl propriétaire des bœufs à la suite de la dévastation de leurs cultures par des bœufs dans ladite localité. La tentative de conciliation menée préalablement en vue d’un règlement à l’amiable n’a pas permis de calmer ces habitants qui exige le départ de leur village du peuhl.
Dans la note de Damehame Yark, on apprend que l’employeur du peuhl a porté plainte à la brigade de gendarmerie d’Anié pour violences volontaires.
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Le commandant de brigade d’Anié a convoqué les 2 parties pour écouter leurs versions. Mais les mis en cause ne se sont pas présentés à la brigade.
« C’est alors que le commandant a envoyé sur place deux gendarmes pour comprendre les motivations de ce refus de comparaître. Une fois arrivée dans le village de Tchakpalakopé, les deux agents de la gendarmerie ont été pris à partie et molestés par les habitants, qui ont déchiré leur uniforme, retiré leurs portables et cassé leurs motos », indique le Général Yark.
Le commandant se rendra lui-même sur le terrain avec une équipe de gendarmes pour « calmer la situation ». Mais ils ont été à leur tour pris en partie par les habitants du village de Tchakpalakopé, renforcés par ceux du village voisin de Palakoko. Tous armés de coupe-coupe, de gourdins et autres objets.
Le ministre explique que les gendarmes ont dû faire usage de grenades lacrymogènes et de tirs de sommation en l’air pour s’exfiltrer des lieux.
« Malheureusement, cet incident a occasionné des blessés graves dont cinq du côté des gendarmes et un par balle du côté des paysans. Ce dernier succombera plus tard des suites de ses blessures après son évacuation au Centre hospitalier préfectorale », déplore Damehame Yark.
Le ministre de la sécurité compte prendre des mesures pour établir les responsabilités.
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