Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) marque la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée chaque 10 décembre, par un plaidoyer adressé au chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé. À travers un communiqué, le mouvement demande la libération des compatriotes incarcérés à la suite des manifestations d’août 2017 et d’autres affaires à connotation politique.
Le MMLK estime que ce geste, en cette fin d’année 2024, contribue à instaurer la paix et la réconciliation dans les familles togolaises. Selon le mouvement, la libération des détenus politiques représenterait un pas important vers le renforcement de l’unité nationale, une valeur essentielle pour le développement du Togo.
Le mouvement s’appuie sur les recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR). Celles-ci, consignées dans un livre blanc, servent de guide pour construire une société apaisée et tournée vers une réconciliation durable. Le MMLK rappelle que ce processus s’inscrit dans l’idéal de ceux qui ont lutté pour l’indépendance du pays, avec pour ambition de bâtir un « Togo Chéri, l’Or de l’Humanité ».
Le MMLK déplore…
En cette journée dédiée aux droits humains, le MMLK déplore l’absence d’une garantie effective de droits fondamentaux au Togo. Parmi ces droits figurent l’accès à la vie, à l’alimentation, à la santé, à l’éducation, ainsi qu’à l’exercice des libertés publiques.
Le mouvement appelle également à la levée des restrictions qui limitent ces libertés. Il souligne l’importance de créer un climat où les citoyens peuvent pleinement jouir de leurs droits, une condition sine qua non pour un développement harmonieux du pays.
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