Des syndicats professionnels des enseignants privés du Togo parleront désormais d’une même voix. Réunis au sein de la Fédération des Syndicats des Enseignants du Privé Laïc du Togo (FESYNEPL), ils attendent œuvrer pour le respect intégral des droits des travailleurs de l’enseignement privé. La nouvelle fédération formule d’ores et déjà des recommandations à l’endroit des promoteurs d’établissements et du gouvernement.
La FESYNEPL a été portée sur les fonts baptismaux jeudi à Lomé au cours d’une assemblée constitutive. Le tout bureau de la Fédération est composé de 13 membres, chapeauté par Yao Tetegnon Agbovi, au titre de secrétaire général fédéral.
Elle se donne pour but principal de défendre ses membres et œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie.
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Le bureau d’Agbovi félicite les promoteurs d’établissements pour les efforts consentis ces dernières années mais formule des recommandations. Il demande la formalisation des contrats de travail de tous les enseignants en respectant les deux types de contrat prévus par le code de travail.
Il souhaite leur immatriculation à la Caisse nationale de la sécurité sociale, la prise en charge effective des maladies professionnelles, des accidents de travail et la mise en place d’une assurance maladie.
La FESYNEPL plaide aussi pour la domiciliation des salaires de tous les enseignants et l’octroi pédagogique à eux chaque début de rentrée.
Au gouvernement elle recommande notamment la mise en place des contrôles d’établissement privé par rapport aux cahiers de charge et aux frais de scolarité.
La Fédération est composée de la SYNEP-Togo, SYNESEPL-Togo, SYNE3PL-Togo et la SYNAPAP-Togo.
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