Alors qu’un compromis a été trouvé vendredi dernier entre gouvernement, centrales syndicales et autres acteurs de l’éducation à l’issue de près d’un mois et demi de concertation au sein du groupe de travail sur le secteur éducatif, les mouvements de grève ont repris de plus belle lundi. Dans plusieurs localités à travers le territoire national, les élèves sont dans les rues et réclament les enseignants et les cours.
A Lomé, on a vu plusieurs élèves dans les rues. Ceux du CEG Tokoin étaient en colère et réclament que les préoccupations des enseignants soient prises en compte.
Au même moment, les élèves du lycée Tchamba ville sont en train de déloger leurs camarades des autres établissements.
On a noté de l’ébullition également à Wahala. La nationale n1 a été bloquée et les élèves le passage de tout véhicule.
Même situation à Korbongou où les élèves du lycée de la localité ont vidé les écoles privées du secteur et renvoyé chez eux les quelques enseignants qui étaient là pour dispenser les cours.
La grève de 48 heures qui a démarré ce lundi a été lancée par la FESEN. Vendredi dernier, la CSET avait achevé elle aussi deux jours de grève.
Le groupe de travail avait pourtant indiqué vendredi dernier que le statut particulier des enseignants sera adopté d’ici 6 mois et appelé les enseignants à observer une trêve de deux semaines pour permettre au gouvernement de se décider quant à une revalorisation de la prime de la fonction enseignante. Cet appel n’est visiblement pas entendu.