Les autorités togolaises travaillent à enrailler les actes de corruption dans l’administration publique. Le département en charge de la fonction publique vient de finaliser un « projet de loi fixant les règles d’éthique, de déontologie et les obligations de l’administration publique et des services publics ». Le texte est soumis à validation des cadres du ministère de la Fonction publique et des membres de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA).
La démarche du gouvernement vise à prévenir et à lutter contre la corruption dans l’administration publique, seul gage pour offrir aux citoyens et aux entreprises, des services de qualité.
Pour le Secrétaire général du ministère de la fonction publique, on entre dans la fonction publique comme on entre en religion. De ce fait, il estime que la foi de l’agent de l’État est de servir au mieux qu’il peut l’intérêt général, de protéger et de se donner en exemple d’une certaine éthique de la fonction publique.
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« Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre de la réforme au niveau de l’administration publique togolaise et dans la perspective de la moralisation de la vie publique. C’est pourquoi il est impératif de renforcer le dispositif juridique en vue de prévenir et d’anticiper des comportements déviants qui emmènent les fonctionnaires à ne pas servir comme il le faut… L’ambition est aussi d’assurer des prestations de qualité aux usagers, à temps », a expliqué Atissim Assih.
Le collaborateur de Gilbert Bawara indique que l’administration togolaise doit promouvoir de bons comportements en encadrant les pratiques qui ternissent son image.
La démarche bénéficie de l’accompagnement de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA).
« Ce document va compléter le statut général de la fonction publique qui prévoit des sanctions disciplinaires à l’encontre des agents de l’État. En matière d’éthique, il est prévu un ensemble de règles pour accompagner l’agent public dans son comportement personnel. Alors que la déontologie permet d’améliorer les services publics », a expliqué, Wiyao Essohana, président de la HAPLUCIA.
Une fois adopté, le document fera l’objet d’une vulgarisation par le gouvernement pour que les fonctionnaires puissent se conformer aux textes. En clair, ce sera d’abord la carotte puis le bâton en cas de manquement.
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