Le sénat togolais a entamé jeudi sa 2e session ordinaire de l’année 2025. Barry Moussa Barqué, son président, a ouvert la session consacrée principalement à l’examen du projet de loi de finances pour la gestion 2026. Une rentrée parlementaire marquée par l’appel à l’unité, au réalisme économique et à la consolidation du bicamérisme.
« Ce n’est pas un simple exercice comptable », a rappelé le président du Sénat en évoquant le futur budget, « mais l’expression de nos priorités et de notre engagement envers les générations futures ».
Le Sénat se penchera, dans les prochaines semaines, sur un texte budgétaire jugé décisif pour l’avenir du pays. Trois impératifs guideront les débats : consolider les acquis de la politique de développement, renforcer la compétitivité de l’économie face aux chocs externes et accélérer la transformation structurelle dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation et l’agriculture.
Barry Moussa Barqué a exhorté ses collègues à faire preuve de « débats constructifs, sous le sceau de la sagesse et de la responsabilité », estimant que « la qualité du débat budgétaire est un indicateur de la maturité démocratique d’une nation ».
Le sénat dans le vif du bicamérisme
Cette session intervient après les élections municipales de juillet dernier, considérées comme une étape majeure dans le processus de décentralisation. L’occasion pour le président du Sénat de saluer la maturité de l’électorat et de rappeler l’importance du bicamérisme dans l’équilibre institutionnel du pays, dans un régime où la majorité parlementaire reste déterminante pour la désignation du président du Conseil et l’élection en congrès du président de la République.
La présence du président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, lors de cette cérémonie a été soulignée comme un signe de coopération renforcée entre les deux chambres. La volonté étant d’adopter le budget 2026 avant la clôture de la session.
Si le Togo doit composer avec un environnement international marqué par de profonds bouleversements, le président du Sénat a tenu à rappeler l’urgence de « rassembler nos forces pour une action collective », afin de consolider la cohésion nationale et poursuivre l’ambition de modernisation prônée par le président du Conseil, Faure Gnassingbé.
« Les défis sont immenses, mais notre détermination l’est plus encore », a conclu Barry Moussa Barqué, plaçant les travaux de cette session budgétaire sous le signe de l’intérêt général et du bien-être des citoyens.
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