Des patrons de presse ne comptent plus laisser le Service central de recherches et d’investigations de la Gendarmerie nationale (Scric) continuer par se substituer à une autorité de régulation des médias. Dimanche, le Patronat de la Presse Togolaise (PPT) s’est insurgé contre des méthodes ubuesques de la Gendarmerie nationale portant atteinte à la liberté presse au Togo. Il invite dès lors le Scric à s’occuper de ses oignons pour laisser la HAAC réguler les médias.
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« La propension du Scric à vouloir appliquer aux journalistes l’article 497 du code pénal est attentatoire à la liberté de presse au Togo », a rappelé le PPT dans un communiqué.
Selon cette organisation de presse, seule la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) est habileté à réguler la presse Togolaise. En cas de délit de presse, le code de la presse et de la communication prime sur le code pénal.
« Point n’est besoin de rappeler au Scric le principe sacrosaint selon lequel le particulier prime sur le général », a notifié Isidore Akollor et ses confrères qui ajoutent que le PPT s’insurge contre l’obstination du Scric visant à museler les journalistes.
Cette réaction du PPT fait suite à la vague de convocations du Scric dont sont victimes des journalistes togolais ces temps-ci.
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La dernière en date et qui est toujours d’actualité est celle de Carlos Ketohou, directeur de publication du journal L’Indépendant Express convoqué pour avoir publié un article intitulé » Scoop de fin d’année: femmes ministres interpellées pour vol de cuillères dorées « .
Également une convocation a été adressée à Ferdinand Ayite, directeur de publication du journal L’Alternative dans la journée du 09 janvier mais elle a été retirée aussitôt.
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