« La persévérance paie toujours », c’est ce que croit Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et candidat à la présidentielle de 2020. Candidat pour la 3e fois, l’opposant qui dit avoir fait un serment pour l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo, compte terminer la mission en 2020. M. Fabre annonce des manifestations populaires mais appelle la communauté internationale notamment la France et la CEDEAO à faire pression sur Faure Gnassingbé pour l’ouverture des discussions devant garantir la transparence et l’éthique de l’élection présidentielle.
Jean-Pierre Fabre croit dur qu’il gagnera la présidentielle de 2020. Le « persévérant opposant » de Faure Gnassingbé compte terminer la mission qu’il s’est assignée à l’issue de la prochaine élection présidentielle.
« Vous auriez pu poser cette question à plusieurs chefs d’Etat. Les présidents Jacques Chirac, François Mitterrand. Proche de chez nous ici, le président Nana Akufo-Addo. Donc la persévérance paie. Ensuite, c’est un serment que j’ai fait d’œuvrer inlassablement à l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit chez moi. Il faut que je termine le boulot », a déclaré M. Fabre mercredi au micro de Rfi.
Déjà candidat en 2010 et en 2015, le président de l’Alliance nationale pour le changement est arrivé à chaque fois 2e derrière Faure Gnassingbé. M. Fabre déclare n’avoir jamais perdu les élections. Il pointe du doigt le manque de transparence. Cette fois, il réclame l’amélioration du cadre électoral.
« En réalité, tout le monde sait que je n’ai pas perdu. Ce sont les conditions de transparences et d’équité qui manquaient. Aujourd’hui, nous allons nous atteler à une amélioration significative du cadre électoral », a-t-il indiqué promettant d’agir que les conditions du prochain scrutin soient meilleures.
Sur le sujet du cadre électoral, l’ancien lieutenant de Gilchrist Olympio avait demandé au Chef de l’Etat l’ouverture des discussions. Pour l’heure, Faure Gnassingbé n’a pas répondu. Mais Jean-Pierre Fabre indique multiplier les tractations au niveau du corps diplomatique accrédité à Lomé et au niveau du Quai d’Orsay afin que la Présidentielle de 2020 soit crédible.
Pressions intérieures et extérieures sur le pouvoir de Lomé
En ce qui concerne la CEDEAO, M. Fabre dit hésiter encore. Il affirme être prudent parce qu’échaudé par l’attitude des Chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale l’année dernière. Toutefois, il croit qu’une action combinée de la communication internationale avec la pression intérieure permettra d’avoir des discussions.
« Nous n’étions pas très loin d’avoir des résultats lorsque la CEDEAO s’est interposée entre le pouvoir et nous. Avons-nous commis une erreur de faire confiance à la CEDEAO alors qu’en 2005 elle avait fait la même chose ? », questionne-t-il avant de préciser que les présidents Alpha Conde et Nana Akufo-Addo ont déçu.
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« Nous n’avons pas compris que cette mission de la CEDEAO se soit terminée en queue de poisson et qu’on ait plus aucune nouvelle de ces Chefs d’Etat », a ajouté M. Fabre
Jean-Pierre Fabre annonce des manifestations populaires et exclut toute conformité à la nouvelle version de la loi sur les manifestations, dénoncée par les Nations unies.
Quant à la France, le candidat à la Présidence togolaise pense que les personnalités autour d’Emmanuel Macron telles que la député Leatitia Avia et la ministre Sibeth Ndiaye, dont la mère est togolaise, ne peuvent pas être insensibles à la situation togolaise.
« Si on veut aller à des élections dont les résultats doivent être acceptés par tous, il vaut mieux régler en amont les problèmes que soulève l’opposition », a conclu M. Fabre.
« La persévérance paie toujours », c’est ce que croit Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et candidat à la présidentielle de 2020. Candidat pour la 3e fois, l’opposant qui dit avoir fait un serment pour l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo, compte terminer la mission en 2020. M. Fabre annonce des manifestations populaires mais appelle la communauté internationale notamment la France et la CEDEAO à faire pression sur Faure Gnassingbé pour l’ouverture des discussions devant garantir la transparence et l’éthique de l’élection présidentielle.
Jean-Pierre Fabre croit dur qu’il gagnera la présidentielle de 2020. Le « persévérant opposant » de Faure Gnassingbé compte terminer la mission qu’il s’est assignée à l’issue de la prochaine élection présidentielle.
« Vous auriez pu poser cette question à plusieurs chefs d’Etat. Les présidents Jacques Chirac, François Mitterrand. Proche de chez nous ici, le président Nana Akufo-Addo. Donc la persévérance paie. Ensuite, c’est un serment que j’ai fait d’œuvrer inlassablement à l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit chez moi. Il faut que je termine le boulot », a déclaré M. Fabre mercredi au micro de Rfi.
Déjà candidat en 2010 et en 2015, le président de l’Alliance nationale pour le changement est arrivé à chaque fois 2e derrière Faure Gnassingbé. M. Fabre déclare n’avoir jamais perdu les élections. Il pointe du doigt le manque de transparence. Cette fois, il réclame l’amélioration du cadre électoral.
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« En réalité, tout le monde sait que je n’ai pas perdu. Ce sont les conditions de transparences et d’équité qui manquaient. Aujourd’hui, nous allons nous atteler à une amélioration significative du cadre électoral », a-t-il indiqué promettant d’agir que les conditions du prochain scrutin soient meilleures.
Sur le sujet du cadre électoral, l’ancien lieutenant de Gilchrist Olympio avait demandé au Chef de l’Etat l’ouverture des discussions. Pour l’heure, Faure Gnassingbé n’a pas répondu. Mais Jean-Pierre Fabre indique multiplier les tractations au niveau du corps diplomatique accrédité à Lomé et au niveau du Quai d’Orsay afin que la Présidentielle de 2020 soit crédible.
Pressions intérieures et extérieures sur le pouvoir de Lomé
En ce qui concerne la CEDEAO, M. Fabre dit hésiter encore. Il affirme être prudent parce qu’échaudé par l’attitude des Chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale l’année dernière. Toutefois, il croit qu’une action combinée de la communication internationale avec la pression intérieure permettra d’avoir des discussions.
« Nous n’étions pas très loin d’avoir des résultats lorsque la CEDEAO s’est interposée entre le pouvoir et nous. Avons-nous commis une erreur de faire confiance à la CEDEAO alors qu’en 2005 elle avait fait la même chose ? », questionne-t-il avant de préciser que les présidents Alpha Conde et Nana Akufo-Addo ont déçu.
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« Nous n’avons pas compris que cette mission de la CEDEAO se soit terminée en queue de poisson et qu’on ait plus aucune nouvelle de ces Chefs d’Etat », a ajouté M. Fabre
Jean-Pierre Fabre annonce des manifestations populaires et exclut toute conformité à la nouvelle version de la loi sur les manifestations, dénoncée par les Nations unies.
Quant à la France, le candidat à la Présidence togolaise pense que les personnalités autour d’Emmanuel Macron telles que la député Leatitia Avia et la ministre Sibeth Ndiaye, dont la mère est togolaise, ne peuvent pas être insensibles à la situation togolaise.
« Si on veut aller à des élections dont les résultats doivent être acceptés par tous, il vaut mieux régler en amont les problèmes que soulève l’opposition », a conclu M. Fabre.
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