La Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) accuse le pouvoir d’être le responsable de l’infection au coronavirus de ses membres détenus à la prison civile de Lomé. Elle dénonce un « laisser-aller » dans le respect des mesures barrières à la maison d’arrêt de Lomé. Par conséquent, elle demande que des enquêtes soient ouvertes pour déterminer quand et comment ces détenus en sont arrivés à contracter le virus.
Dans un communiqué publié mercredi, la DMK informe que ses 11 membres transférés à la gendarmerie nationale pour cause de l’infection au coronavirus étaient en bonne santé le 21 avril avant leur enlèvement. Elle ajoute que depuis lors ils sont toujours enfermés privés d’eau, de nourriture et de médicaments.
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« La gravité de la situation actuelle amène la DMK à prendre à témoin l’opinion nationale et internationale du fait que les autorités pénitentiaires et leur hiérarchie sont comptables de la présente situation et de son évolution ultérieure » accuse la Dynamique.
De même, elle indique qu’à la prison civile de Lomé, il y a un non-respect des mesures barrières et la réticence du pouvoir à désengorger les prisons conformément aux recommandations des Nations Unies relativement à la pandémie du COVID-19.
« La dynamique exige que des soins appropriés soient administrés à tous les détenus infectés par le COVID-19. La dynamique demande que des enquêtes soient ouvertes pour déterminer quand et comment ces détenus en sont arrivés à contracter le virus » exhorte le communiqué.
Le nombre de cas de détenus testés positifs au Covid-19 a augmenté mardi après que les pensionnaires des lieux ont manifesté pour exiger leur libération. Ils disaient craindre la contamination à la suite de la mort de la maladie de deux prisonniers.
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