La Dymanique Monseigneur Kpodzro n’entend pas abdiquer. Malgré l’interdiction de la manifestation du 28 novembre prochain, la Conférence des présidents de ce regroupement appelle les populations togolaises à rester mobilisées et à n’a pas céder à la peur.
C’est la réponse du berger à la bergère. Quelques heures après l’interdiction de la marche de la DMK, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et ses collègues ont réagi.
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Ils dénoncent un prétexte fallacieux invoqué relatif à la non-conformité à la loi liberticide condamnée par la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies et à la crise sanitaire du COVID19.
Pour eux, la nouvelle décision du gouvernement d’apposer un accord de non-recevoir à la manifestation de la DMK devient une paranoïa.
« Cet énième refus des manifestations de la DMK nous amène à nous demander de quoi ont peur les tenants d’un régime qui prétend avoir gagné l’élection présidentielle à 72%. La minorité des 19% serait-elles si redoutable? », s’interroge la DMK.
Par ailleurs la Conférence des présidents de la Dynamique condamne avec une grande vigueur ses atteintes successives à la Constitution togolaise relativement au droit de manifester.
Elle prévient qu’en persistant dans une posture qui ignore les aspirations profondes des Togolais à confier les destinées du pays au candidat de la DMK pour laquelle elles ont massivement voté, le régime fait courir un grand danger au Togo et par voie de conséquence aux Togolaises et Togolais.
« La DMK qui réaffirme sa volonté de poursuivre le combat jusqu’à la Libération nationale, appelle les populations togolaises à rester mobilisées et ne point céder à la peur », a écrit dans un communiqué.
La marche de la DMK a pour mot d’ordre, des enquêtes dans l’affaire Petrolgate et la libération de tous les prisonniers politiques entre autres.
Elle a été interdite par le ministre Payadowa Boukpessi qui reproche aux initiateurs d’avoir mépris les dispositions légales.
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