La Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) est remontée contre le pouvoir de Faure Gnassingbé. L’arrestation spectaculaire de Gérard Djossou le vendredi et celle de Brigitte Adjamagbo le samedi pendant qu’elle rendait visite à son collègue à la gendarmerie participent selon ce regroupement d’un vaste complot ourdi contre lui dans le but de le décapiter. Le but selon la conférence des président de la DMK, qui réclame d’ailleurs la relaxe pure et simple de ces 2 leaders, est d’empêcher le mouvement ayant soutenu Agbéyomé Kodjo à la présidentielle de 2020, d’assurer « l’alternance au sommet de l’Etat ».
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Selon le procureur de la République Brigitte Adjamagbo et Gérard Djossou disposeraient des documents relatifs à un projet d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État.
« La Conférence des Présidents de la DMK s’insurge contre cette manœuvre qui n’a d’autre but que de décapiter le mouvement et condamne vigoureusement ces pratiques qui relèvent de l’intimidation et du harcèlement judiciaire », lit-on dans le communiqué du mouvement monté autour de Mgr Kpodzro.
Selon le regroupement, cette nouvelle entreprise du pouvoir de Lomé est un « mode opératoire est bien connu et la DMK en a déjà été victime ». Les leaders de la DMK assurent que la finalité attendue est d’imposer le silence, et la fin des revendications.
Tout en exigeant la libération immédiate et sans conditions de ses deux responsables, la DMK tient « le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé personnellement responsable de tout ce qui pourrait arriver » à Brigitte Adjamagbo et Gérard Djossou.
« La DMK déclare qu’elle n’a jamais envisagé une initiative imaginaire d’atteinte à la sûreté de l’État », appuie la conférence des présidents du regroupement.
La DMK assurent conduire un combat pacifique pour « la récupération de sa victoire du 22 février 2020 confisquée par le régime en place qui use de tous les moyens pour taire toute velléité contestataire ». Elle invite le procureur de la République à arrêter cette procédure qui « décrédibilise l’institution judiciaire togolaise » au sein de la communauté internationale et qui « dénote sa servilité au pouvoir exécutif ».
Pour finir, le regroupement chapeauté par Mgr Kpodzro demande aux togolais de rester debout et mobilisés afin de ne céder à « aucune intimidation » pour poursuivre ensemble le combat pour « la vérité des urnes, la justice et le respect des droits fondamentaux du citoyen ». La Victoire du peuple du 22 Février 2020, martèle-t-elle, est un acquis non négociable.
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