L’opposition togolaise, spécialement la coalition des 14 partis ne compte plus se saborder comme ce fut le cas en 2015 en participant aux prochaines échéances électorales annoncées dans le pays sans les réformes institutionnelles et constitutionnelles. Selon Nathaniel Olympio, le regroupement des 14 partis politiques s’est assagi grâce aux erreurs du passé et ne jure désormais que par les réformes politiques. Il révèle que la Coalition a déjà rejeté le schéma des élections comme sortie de crise proposé récemment par le Groupe des 5.
Intervenant lundi sur les antennes de nos confrères de Nana Fm, M. Olympio a rappelé les revendications phares de l’opposition togolaise.
Ces revendications, essentiellement relatives aux réformes institutionnelles et constitutionnelles et la révision du cadre électoral excluent toute idée d’élections. Cette position est unanimement partagée par toutes les formations qui composent la coalition, selon le Président.
« Je ne suis pas certain qu’il y a un parti de la coalition aujourd’hui qui puisse sortir du schéma que nous avons établi de ne pas aller aux élections ni au référendum dans les conditions actuelles sans les réformes, sans la révision du cadre électoral, sans que les institutions de la République ne soient remises dans un état de fonctionnement démocratique, sans que le cadre électoral ne permette la sérénité et la transparence des résultats », a-t-il dit.
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M. Olympio pense qu’à l’état actuel des choses si un parti de la coalition décide d’aller à une quelconque élection, il payerait les pots cassés. Car si les autres partis frères ne lui demandent pas de compte la population s’en chargera.
Le Président par intérim du PT révèle par la même occasion que la coalition a déjà martelé au Groupe des 5 (la Délégation de l’Union européenne, de la Coordination du Système des Nations Unies et des Ambassades de la République Fédérale d’Allemagne, de France et des Etats-Unis d’Amérique au Togo), sa décision de ne pas participer aux élections sans les réformes.
« Nous continuons d’affirmer cette position lorsque les Ambassadeurs nous ont fortement recommandé d’aller aux élections pour résoudre la crise. L’élection n’est pas la solution à la crise togolaise », a-t-il conclu.