Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a échangé jeudi avec des jeunes sur la non-violence et la nécessité de préserver un climat de paix avant et après la période électorale. C’était dans le cadre du projet «ArtPart 2020 ». La rencontre a enregistré la participation des dizaines de jeunes, majoritairement responsables d’ONG qui se sont portés volontiers à accompagner le processus électoral pour un scrutin apaisé.
« ArtPart 2020 », c’est le projet qui a favorisé la rencontre entre CACIT et les jeunes ce jeudi 16 janvier à Lomé. Le projet initié avec le soutien de l’USAID est une tournée de sensibilisation des populations des zones ciblées autour des valeurs de paix, de non-violence et la nécessité de préserver un climat de paix avant et après la période électorale.
A Lomé, les citoyens ciblés ont eu à échanger avec les premiers responsables du CACIT qui avaient à leurs côtés, Da-do Nora Amedzenu-Noviekou, coordinatrice général de WANEP-Togo.
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Pendant plus de 2 heures, ils ont discuté des contributions de chaque citoyen à l’apaisement du processus électoral dans lequel le Togo est actuellement, des causes des conflits électoraux, de la responsabilité de chaque acteur dans la pacification d’un processus électoral et de la nécessité pour chaque citoyen de mieux comprendre le processus électoral entre autres.
Mme Amedzenu-Noviekou a indiqué à l’occasion qu’un processus électoral en soi n’est pas une chose simple mais pas impossible à gérer si la volonté de chacun y est.
« Les militants doivent comprendre qu’ils ont le droit d’appartenir à un parti politique de leur choix mais ils n’ont pas le droit de se faire la guerre parce qu’en réalité ils sont tous des citoyens togolais et ils ont tous simplement besoin de faire valoir l’identité de leur parti dans la tolérance, respect mutuel et dans la non-violence » a ajouté la coordinatrice général de WANEP-Togo.
Des jeunes, quant à eux ont pris des initiatives dans la mesure de leurs moyens pour contribuer à un scrutin présidentiel pacifique.
Certains se sont engagés à organiser des causeries-débats pour appeler à la non-violence. Pour d’autres, expliquer les articles du code électoral, la charte des partis politiques pour qu’il y ait une meilleure connaissance du contenu de ces documents.
D’autres encore pensent qu’ils vont sensibiliser sur la non-violence, dans des églises, dans des mosquées, alors que d’autres encore ont promis de produire des affiches véhiculant des messages de paix.
Le CACIT pour sa part poursuit sa tournée de sensibilisation jusqu’au 19 janvier prochain. Elle a démarré le 14 janvier à Sokodé et est passée par Atakpamé.
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