Connect with us

Hi, what are you looking for?

Société

Togo: Des organisations se mobilisent contre la restriction des libertés

Des organisations de la société civile dénoncent une restriction des espaces d’exercice de la liberté de manifestation et de musèlement  de la presse au Togo. Pour elles, depuis le vote de la « Loi Boukpessi » en 2019 par la 6è législature, il y a un obstacle à la liberté de réunion et de manifestations. Elles soulignent également la vague de condamnation des médias ces jours-ci. Une journée de réflexion a réuni différentes couches socioprofessionnelles samedi à Lomé.

{loadmoduleid 212}

La journée a été organisée par les Universités Sociales du Togo (UST) en collaboration avec le Front Citoyen Togo Debout (FCTD).

Axée sur le thème « Agir pour sauvegarder la liberté de manifestation et restaurer la liberté de presse au Togo », la rencontre a été initiée dans le but de contribuer à une prise de conscience pour une restauration des libertés.

A l’occasion,  la parole a été donnée aux différentes couches socioprofessionnelles affectées par les restrictions. Principalement les organisations de la société civile, les syndicats et les organisations de presse.

{loadmoduleid 214}

A l’issue des discussions, une déclaration finale a été faite. Selon le Prof David Ekoue Dosseh, elle sera mise à la disposition des groupes de pression, de plaidoyers et de lobbying notamment les organismes internationaux sur le plan national et international, dans le but d’amener le gouvernement togolais à rétablir la liberté de la manifestation, la liberté d’association et la liberté de presse.

« Nous venons d’enclencher un processus pouvant aboutir à une stratégie qui peut contraindre le pouvoir public à rétablir les diverses libertés au Togo. Il nous revient d’aller vers le Système des nations unis dans nos plaidoyers », a ajouté le coordonnateur des UST.

La situation au Togo

4 rapporteurs des Nations-Unies ont, dans un courrier en date du 11 septembre 2019, interpellé le Président de la République sur le caractère liberticide de la loi Boukpessi.

Au niveau de la presse, ces dernières semaines ont été très mouvementées avec des interventions tout azimut du SCRIC, de la justice et de la HAAC.

Le récépissé du  journal « L’Indépendant Express » a  été retiré suite à la publication d’un article intitulé « Scoop de fin d’année : Femmes ministres interpellées pour vol de cuillères dorées ».  Le journal  » L’Alternative » a été suspendu pour 4 mois pour avoir utilisé le mot « faussaire » et 3 journalistes ont été interpellés par la gendarmerie pour avoir interviewé un chef canton.

{loadmoduleid 220}

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tendance

Advertisement
Vaccination

Facebook

Toujours dans l'actu !

Société

La société civile prépare déjà son rapport pour le prochain passage du Togo devant les Nations Unies en matière des droits humains. Elle a...

Société

Au Togo, l’avant-projet de loi relative à la liberté d’association divise les organisations de la société civile. En face à face, le Groupe de...

Sticky Post

Le Groupe des huit (08) organisations (ACAT-Togo, ATDPDH, CJPDH2D, FIT, GRAD, SADD, SYDEMINES, SYNPHOT) se dit victime des allégations mensongères sur les réseaux sociaux....

Sticky Post

Le Groupe des 8 organisations (G8) ont noté mercredi à l’issue d’un séminaire un danger au  projet de modification du cadre juridique portant liberté...

Copyright © 2021 Jireh&TBN Sarl-U | (228) 91938634 | Récépissé n°0021/HAAC/12-2020/Pl/P