C’est la révolte depuis mardi matin à la prison civile de Lomé. Dans ce lieu de détention, 20 prisonniers ont été testés positifs au Coronavirus ; ce qui fait des autres pensionnaires des cas suspects. Ils exigent alors leur libération. Mais les forces de défense et de sécurité ne se sont pas fait prier avant de tirer des gaz lacrymogènes. On dénombre déjà plusieurs blessés.
Le 02 avril dernier, ces détenus avaient manifesté leur mécontentement pour n’avoir pas bénéficié de la largesse « discrétionnaire » de Faure Gnassingbé. Ils sont ainsi revenus à la charge avec la contamination de la vingtaine de personnes de leur rang.
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Tôt ce matin, ils se sont de nouveau fait entendre. Ils exigent leur libération pour risque de contamination de la maladie à coronavirus qui a déjà ôté la vie à deux des leurs.
La manifestation a contraint les agents pénitentiaires à faire usage de gaz lacrymogènes faisant des blessés graves. Le mur de la prison se retrouve fissuré.
Par ailleurs certaines sources révèlent que Kpatcha Gnassingbé, le frère du président de la République serait extrait pour une destination inconnue.
Notons que le 02 avril dernier, le Chef de l’État a accordé la grâce présidentielle à 1048 prisonniers de tout le Togo pour désengorger les lieux de détention et éviter ainsi la propagation du covid-19 à la prison.
A la prison civile de Lomé, ils étaient au total 454 hors la loi à bénéficier de cette clémence de Faure Gnassingbé.
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