Au Togo, le gouvernement exerce un contrôle sur la chefferie traditionnelle. Des chefs traditionnels qui l’ignoraient viennent de l’apprendre à leurs dépens. En Conseil des ministres présidé mercredi par Faure Gnassingbé, le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi a rendu compte de la suspension de 3 chefs cantons traditionnels. Dans le même temps, 4 autres ont été reconnus.
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Selon le communiqué du Conseil des ministres, M. Boukpessi a présenté deux compte-rendus au cours des travaux.
Le premier relatif aux décrets portant reconnaissance de 4 chefs cantons. 3 désignés par voie coutumière. Il s’agit de celui de Pagouda, de Pessare tous dans la préfecture de la Binah et celui de Sessaro à Sotouboua. Le chef canton d’Imle dans la préfecture est quant à lui reconnu par voie élective.
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Le second compte-rendu est relatif à la suspension pour 6 mois du chef canton de Vokoutimé dans le Vo, de Djama et celui de Glei dans l’Ogou au motif de la mise en place d’une organisation illégale de chefferie traditionnelle.
« Il convient de rappeler que dans sa vision de promotion du développement local, le gouvernement accorde une attention particulière aux acteurs locaux. C’est dans cet esprit qu’il a revalorisé le traitement des chefs canton » précise le communiqué de presse.
Notons qu’au Togo les chefs traditionnels jouent un rôle ‘’important’’ dans la préservation de la cohésion nationale et l’adhésion des populations aux politiques publiques.
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