Le gouvernement togolais nourrit l’ambition d’améliorer les conditions de vie et de travail des gens de mer. Sur initiative de la Direction des affaires maritimes (DAM), une importante rencontre s’est tenue mercredi à Lomé. Le but est de parvenir à des textes pouvant aider à la rédaction puis à l’adoption d’une convention collective ainsi que le régime de protection des gens de mer.
Depuis quelques mois, les autorités en charge du secteur maritime ont mis sur pied 2 groupes de travail à la Direction des Affaires Maritimes. Ces groupes sont chargés de réfléchir sur la thématique d’amélioration des conditions de vie et de travail à travers la rédaction des textes sur la convention collective des gens de mer et régime de protection sociale des gens de mer.
Une rencontre de prise de contact s’est tenue le 17 octobre dernier. Elle a été suivi de 2 autres réunions des leaders des groupes les 30 octobre et 6 novembre dernier. Mais il est apparu que tous les acteurs n’étaient pas représentés. De même, tous n’avaient pas le même niveau de compréhension de la spécificité du travail maritime.
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C’est dans ce sens qu’une nouvelle rencontre a été organisée mercredi dernier à Lomé. 65 acteurs clés du travail maritime y ont pris part. On peut citer des armateurs comme BOLUDA, PAKO, UNEMATR, OLS, UMAT, etc. Il y avait les syndicats des gens de mer dont le SGMPT, le SGM-PAL, le STRANAVITO, le SYNARAM. Etaient également présents : NAVITO, le Comité national du bien-être des gens de mer, les agences de placement des gens de mer, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’Institut national d’assurance maladie (INAM), le Haut Conseil pour la Mer (HCM), le ministère de l’économie et des finances, le ministère de la justice et celui des droits de l’homme.
« Il était question de permettre à tous les acteurs étatiques et non étatiques de se connaître davantage de par leurs missions et activités d’une part, aux groupes de travail de disposer des informations tant qualitatives que quantitatives sur le travail maritime d’autre part », a expliqué Hubert Bakaï, le Directeur des Affaires Maritimes.
Les travaux ont permis d’identifier les acteurs impliqués dans le secteur maritime au Togo, de présenter les statistiques sur les gens de mer inscrits ou embauchés au Togo, leur nombre par genre de navigation, par catégorie professionnelle, par poste et par emploi occupé. Ils ont permis de recueillir les textes juridiques régissant le droit du travail maritime, d’identifier et présenter les différentes assurances et couvertures sociales des travailleurs et spécifiquement des gens de mer.
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