Terre des Hommes déroule son projet de protection des enfants migrants le long du corridor Abidjan-Lagos (CORAL). A la suite d’une réflexion avec les acteurs gouvernementaux sur les passerelles à établir entre migration, protection de l’enfance, emploi et formation professionnelle, l’ONG plaide pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes concernés par la mobilité. La préoccupation fait l’objet d’une assise ouverte mercredi à Lomé.
Selon les études, le Togo connaît une mobilité des populations y compris des enfants et jeunes surtout vers Lomé et les autres centres villes du pays, due principalement aux conditions de vie précaires qui affectent les familles dans les milieux ruraux.
Au total, 3629 enfants concernés par la mobilité ont été identifiés durant les 2 ans 6 mois du projet CORAL.
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Ces enfants et jeunes se déplacent pour la plupart pour la recherche d’opportunité d’emploi, d’éducation, de formation et d’activités économiques.
C’est pour répondre à la problématique de protection des enfants concernés par la mobilité que le projet CORAL a été initié en vue de réduire leur vulnérabilité et améliorer leur accès à des opportunités de développement.
En année 2 du projet, un atelier de réflexion avec les acteurs gouvernementaux et les ONGs sur les passerelles à établir entre migration, protection de l’enfance, emploi et formation professionnelle a été organisé. Il importe maintenant d’œuvrer pour faciliter les insertions socioprofessionnelles.
« Le présent plaidoyer est organisé pour susciter des actions en synergie des acteurs des secteurs de l’emploi et de formation pour l’appui des métiers/projets des jeunes concernés par la mobilité en vue de leur insertion socioprofessionnelle », a précisé Yawo Estse, Chef de Bureau Pays de Terre des Hommes.
Il est prévu à cette assise, une présentation des opportunités de formation et d’emploi pour les enfants et les jeunes migrants au Togo par l’ANPE et la chambre des métiers et une présentation des métiers porteurs identifiés par les jeunes migrants dans les différentes localités du projet.
« Nos jeunes sont là aujourd’hui pour faire un message de plaidoyer pour que les acteurs puissent travailler en synergie pour leur réinsertion dans des métiers qu’on peut trouver dans le secteur du commerce, de l’agriculture, l’énergie et les TICs entre autres », a ajouté M. Etse.
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