Les 1300 agents de sécurité d’Inter-Con ne comptent pas fléchir, du moins pas pour le moment. Actuellement en grève de 72 heures reconductible, ces employés de la société de droit américain au Togo viennent d’être revigorés par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT). La centrale syndicale a invité mardi la direction générale d’Inter-Con a satisfaire au plus vite la seule revendication des grévistes afin d’éviter des désagréments.
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C’est Nadou Lawson qui prend désormais la parole pour repréciser l’ultime revendication du Syndicat National des Agents de Sécurité et de Gardiennage Privé du Togo (SYNASGPT). La conception et l’adoption d’une grille salariale qui respecte les canons édictées par la Convention collective du Togo et intègre tous les paramètres et accessoires de la rémunération.
Devant la presse, la coordinatrice nationale de la STT a déploré que le salaire d’un agent de sécurité est toujours de 40.000 F CFA depuis plus de 20 ans que la société a acquis le droit de siège au Togo.
« Les camarades ont faim, ils sont fatigués. Ce sont des agents de sécurité qui travaillent 12 heures par jour, des gens qui sont obligés d’être éveillés à leur poste pour assurer la sécurité et éviter les risques aux clients. Alors nous pensons que sans argent ils ne peuvent pas continuer longtemps. Nous sommes donc venus réclamer la mise en place d’une grille salariale conventionnelle qui permet aux agents de dérouler leur carrière sans inquiétude », a-t-elle déballé.
La syndicaliste en appelle à qui de droit à se saisir du dossier pour éviter que les institutions togolaises ne se retrouvent sans agents de sécurité dans les jours à venir.
La sortie de la STT intervient alors que les 1300 agents d’Inter-Con regroupés au sein du SYNASGPT sont en grève pour 72 heures.
Le mot d’ordre bien suivi actuellement prend fin ce mercredi 14 octobre. Il pourrait être reconductible par la base, selon Tepe Mawunyo Amenyenou, porte-parole des grévistes.
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