Le Parti national panafricain (PNP) s’invite dans le contentieux électoral en cours. Pour Tikpi Atchadam et ses partisans, le véritable gagnant de l’élection présidentielle du 22 février dernier est le candidat placé 2e. Partant, l’instigateur du soulèvement du 19 août 2017 appelle à un maillage du territoire pour faire tomber le régime afin d’instaurer « une transition politique sans Faure Gnassingbé ».
Tikpi Atchadam avait déjà indiqué que tant que le pouvoir togolais organiserait les élections, il les gagnerait ». Et se prononçant sur les suites du scrutin présidentiel du 22 février dernier, sa formation politique, le PNP estime que cette élection est « plus frauduleuse que toutes celles organisées depuis 1998 ».
Selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le président sortant Faure Gnassingbé remporte l’élection dès le 1er tour avec 72,36% des voix. Il est suivi d’Agbeyome Kodjo. Le candidat supporté par la Dynamique Mgr Kpodzro est crédité de 18,37% des voix. Incompréhensible pour le PNP.
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« Par quelle prédisposition ou particularité culturelle, psychosociologique ou sociopolitique les togolais voteraient-ils toujours pour leurs bourreaux ? Le refus du pouvoir de publier les résultats bureau par bureau est la preuve inattaquable qu’encore une fois et comme depuis toujours, Faure Gnassingbé n’a pas gagné l’élection du 22 février », se convainc le parti de Tikpi Atchadam.
Plus loin, le PNP déclare que « le véritable gagnant de l’élection est le candidat placé en 2ème position ». Il s’agit dans ce cas de l’ancien Premier ministre togolais qui continue de contester les résultats tels que publiés par CENI.
Pour le parti de M. Atchadam, le moment est arrivé pour que les résolutions de son mémorandum de novembre 2019 soient mises en application.
De tout temps, le PNP ne cesse de parler d’un nécessaire maillage du territoire togolais par tous les partis politiques en lutte pour l’alternance. Un maillage dont le but est de faire tomber le pouvoir actuel, dans le cadre de grandes manifestations publiques, pour instaurer une transition politique sans le Chef de l’Etat actuel, Faure Gnassingbé.
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