La culture des anacardes reste importante dans le secteur agricole togolais. Le gouvernement prend des initiatives visant à améliorer davantage cette activité. Au titre de la campagne 2020, le ministère de l’agriculture, de la protection animale et halieutique a mis 1,5 milliards FCFA à disposition de chaque préfecture en vue de booster la filière.
« L’objectif, c’est d’éliminer d’ici cinq ans, les vieilles semences. Nous produisons aujourd’hui 350 à 500 kilogrammes par hectare, alors que d’autres pays sont à 800, 1 000, voire 1 200 kilos. C’est ce que nous visons », a indiqué le président du Conseil interprofessionnel de la filière anacarde du Togo, Mawuko Komla Gozan.
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Il est attendu pour cette nouvelle campagne de commercialisation, 25 mille tonnes de noix, planchés sur un prix bord champ de 325F le kg.
Afin que ce secteur soit très prometteur, le ministre de l’Agriculture, Noël Koutéra Bataka pense qu’il doit y avoir une entente mutuelle et solidaire entre l’interprofession. Un moyen également pour préserver et défendre les acquis de la filière.
« En tant que famille interprofessionnelle, le fondement ou le ciment, c’est l’entente mutuelle. Lorsqu’on se met dans une interprofession, on part sur le principe de travailler de manière solidaire pour que l’intérêt général soit préservé », a-t-il exhorté.
Au total, 4 usines de transformation bénéficient des appuis du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) pour la transformation de 4 à 10.000 tonnes de noix.
Pour information, de 2019 à 2020, le volume de noix de cajou destiné à la commercialisation est passé de 22 000 t à 25 000 t, soit une progression d’environ 14%.
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