Le gouvernement togolais a condamné vendredi la vidéo pédopornographique tournée en mars 2020 à Adangbé dans le Zio. Pour Lolonyo Apedoh-Anakoma, ministre en charge de l’action sociale, Christian Trimua des droits de l’homme et Damehame Yark, ministre de la sécurité cet acte compromet dangereusement les droits de l’enfant. Les émissaires du gouvernement assurent que les auteurs seront jugés et punis.
{loadmoduleid 212}
Le gouvernement togolais a conscience qu’il y a une dépravation des mœurs avec la découverte du réseau de pédopornographique dans le zio.
« Les vidéos compromettent dangereusement les droits de l’enfant », a déploré Mme Apedoh-Anakoma, face à la presse.
Dans les détails, la ministre en charge de l’action sociale informe que grâce à l’alerte de la Ligue de défense noire africaine, la police nationale a pu ouvrir une enquête qui a permis de démanteler le réseau.
Il est, selon le récit des faits, composés de 5 adolescents et 3 mineurs dont l’âge est compris entre 6 et 13 ans.
{loadmoduleid 214}
Seuls deux acteurs sont pour l’heure dans les mailles de la police. Le cerveau de la bande a détalé.
« Les adolescents interpellés seront jugés conformément aux lois en vigueur sur le sol togolais » a martelé le gouvernement qui assure que ces actes constituent des infractions au code pénal et le code pénal.
Ce qu’il faut savoir
Les faits de pédopornographique remontent en mars 2020, lors de la fermeture des écoles pour cause de pandémie.
Le nommé Eklou Yao alias Pipo, cerveau de la bande, rentré de Tsévié, a proposé de l’argent aux autres acteurs et aux mineurs en leur imposant dans un ordre bien précis la scène de pornographie qu’il fait filmer dans une maison inhabitée. Le jeune Eklou revient à Tsévié avec la vidéo dans son portable et le lendemain, il est revenu à Adangbé pour remettre mille francs (1.000) cfa à chacun des acteurs mineurs.
{loadmoduleid 220}