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Société

Passer d’une égalité des genres juridique à une égalité de fait

Les pays africains dont le Togo doivent encore beaucoup d’efforts en matière d’autonomisation de la femme. Selon les chiffres du rapport sur le développement humain en Afrique de 2016 réalisé par le PNUD, les africaines affichent un niveau de développement humain équivalant à 87 % seulement de celui des Africains. Le rapport a été présenté lundi à Lomé.

Dans les détails, il ressort que les femmes en Afrique occupent 66 % des emplois dans le secteur informel non agricole et ne gagnent que 70% pour chaque dollar gagné par un homme. De même, seulement 7 à 30 % des entreprises privées sont dirigées par une femme.

Toutes choses qui font dire aux experts du PNUD que les disparités entre les genres coûtent à l’Afrique subsaharienne 95 milliards de dollars US par an soit plus de 6% du Produit intérieur brut, PIB.

Khardiata Lo Ndiaye, la représentante du PNUD au Togo a expliqué que le rapport du PNUD analyse les facteurs politiques, économiques et sociaux qui entravent la promotion de la femme en Afrique et propose des politiques et des mesures concrètes pour combler l’écart entre les genres.

« Autonomiser la femme togolaise, c’est assurer le développement humain de toute la famille. Autonomiser la femme togolaise c’est réussir le pari d’une éducation de qualité pour les filles et les garçons. Autonomiser la femme, c’est augmenter sa contribution à la croissance économique et arrimer durablement le Togo au quai du  développement accéléré », a-t-elle déclaré.

Au Togo, la situation n’est pas meilleure même si les actions mises en œuvre ont fait progresser l’Indice de développement humain, IDH et de gagner 4 places dans le classement mondial en 2014. Le Togo est le premier pays au sein de l’UEMOA en termes d’indice de développement humain et 3e en termes d’indicateur de développement de genre. Mais l’inégalité de genre reste un obstacle majeur au développement humain du Togo.

« Il s’agit notamment de corriger la contradiction entre la législation et la pratique afin de passer d’une égalité des genres juridique à une égalité de fait, de rompre avec les normes sociales préjudiciables aux femmes et de transformer les cadres institutionnels discriminatoires, en vue de garantir la participation économique, sociale et politique des femmes », a déclaré le ministre de la planification du développement Kossi Assimaidou.

Le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre les recommandations du rapport pour maximiser l’apport des femmes dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

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