Le gouvernement togolais a mis une somme d’1,5 milliards à la disposition de 300 éleveurs sur toute l’étendue du territoire national. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la phase additionnelle du PASA, et dans sa composante 2 consacrée à la «relance du sous-secteur de l’élevage». Il est ainsi question de promouvoir le secteur de l’élevage commercial.
Avec cette somme, le ministère de l’agriculture compte réaliser le potentiel de l’élevage pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réduction de la pauvreté, la création d’emplois et augmenter le revenu des éleveurs. La démarche entre dans le cadre de la promotion des élevages commerciaux. Il est donc prévu de toucher 300 nouveaux éleveurs bénéficiaires sur toute l’étendue du territoire.
A ce jour 307 éleveurs sont financés et en pleine activité de construction de leurs infrastructures ou en activités après acquisition d’équipements d’élevage. On trouve ces éleveurs dans les cinq régions dont (Maritime 50, Plateaux 70, Centrale 67, Kara 50, Savanes 70).
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Quelques témoignages sortent après 3 ans de financement première phase. C’est le cas de M. Tama Makawoda et M. BOUKARI Salifou dans la préfecture de Bassar, et GNAMBANE Onibrotchè dans la préfecture de Dankpen. Selon les informations, ces éleveurs enregistrent plus de 100 têtes de moutons chacun.
Et pour mieux apprécier le niveau d’avancement des élevages commerciaux et les difficultés auxquelles ils sont confrontés, quelques cadres du ministère en charge de l’agriculture ont procédé à la visite des unités d’exploitation des bénéficiaires d’élevages commerciaux. L’objectif principal est prodiguer des conseils et orientations pour plus de résultats.
Aujourd’hui, les résultats des bénéficiaires des élevages commerciaux pour la première phase est plus de 60%. Le gouvernement à travers le MIFA s’engage à accompagner ces derniers pour la mise en place des plans d’affaires, l’accès aux crédits pour être de vrais entrepreneurs.
L’action vise à renforcer la productivité, développer et améliorer l’organisation des circuits commerciaux, ce que prône l’axe 2 du PND, pour les créations de richesses et plus d’emplois pour les jeunes et les femmes.
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