La libération de Papson Moutite fait réagir le Collectif « Non c’est Non ». Pour ce mouvement de défense des droits des femmes, la libération provisoire de l’artiste togolais de la chanson poursuivi pour viol et violences aggravées met en danger les plaignantes.
« C’est avec surprise et indignation que le Collectif Non C’est Non a appris la libération provisoire di sieur Amoussou Midodji, alias Papson Moutite, accusé de viol et de violences aggravées. Le Collectif est consterné par cette nouvelle qui met en danger les plaignantes de cette affaire », écrit Marthe Fare, la Coordinatrice du Collectif
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L’organisation promet recourir à toutes les voies légales pour que justice soit faite. Pour Marthe Fare et les autres, le viol est un crime et ne doit en aucun cas être traité comme un délit mineur.
« Et l’impunité des auteurs, présumés ou coupables constitue une violation grave des droits des victimes et renforce les auteurs dans leurs actes criminels », martèle le Collectif.
Le mouvement dit espérer que cette liberté provisoire n’est pas un début d’un manège pour extraire M. Amoussou de la rigueur de la loi.
Pour finir, le Collectif invite les autorités judiciaires à dire et appliquer le droit afin de rendre aux victimes dignité bafouée et prévenir de tels actes dans la société togolaise.
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