La guerre déclarée à la corruption sur le sol togolais est loin d’arriver à terme. A la suite du programme Millenium Challenge Account (MCA) qui s’est battu comme un beau diable contre cette pratique, c’est le tour de l’Union Panafricaine des Avocats (PALU) et l’Ordre des Avocats du Togo de penser jouer leur participation dans l’éradication du fléau. Les deux entités se planchent depuis jeudi sur la question.
En effet, en vue de contribuer à l’éradication de la corruption au Togo, PALU et l’Ordre des Avocats ont entamé jeudi à Lomé deux jours de session d’information et de formation sur le sujet.
L’assise est placée sous le thème : « rôle de l’avocat dans la lutte anti-corruption et le respect des normes éthiques dans les transactions commerciales ».
Pendant 48 heures, ces hommes discutent de la lutte contre la corruption, des obligations éthiques, légales ou morales, la gouvernance et le rôle des agences de lutte contre la corruption, les instruments internationaux sur la lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et les flux financiers illicites en Afrique.
Au Togo, la lutte contre corruption est d’une avancée significative. C’est cette lutte acharnée qui a permis au pays d’être en bonne position pour bénéficier du programme compact du MCA des Etats-Unis.
Insatisfait, le gouvernement togolais entend renforcer la lutte en mettant l’accent sur la prévention et la répression.
Dans ce sens, les rôles de la Cour des Comptes, de l’Inspection Générale de l’Etat (CIG) et de la Cellule de Traitement des Informations Financières (CENTIF) seront renforcés. A cela s’ajoute le processus Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).