L’Assemblée générale que tenait mardi le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET) a tourné en affrontement entre les étudiants et les forces de l’ordre et de sécurité. Actuellement, l’on assiste à des courses-poursuites.
C’est la débandade totale à l’Université de Lomé depuis la mi-journée. Alors que l’Assemblée générale du MEET, autorisée par la présidence de l’Université de Lomé, se déroulait normalement, tout va tourner au vinaigre suite à une incompréhension entre la police universitaire et les responsables du MEET. En effet, selon les témoignes recueillis par Togo Breaking News, les étudiants voulaient tenir l’Assemblée générale devant l’amphi 600 dénommé « Places Tahir » mais pour les autorités, la manifestation ne pouvait se faire que sur le terrain d’à côté afin de ne pas perturber les cours.
La police et la gendarmerie qui appuyaient la police universitaire ont dispersé le regroupement. Il s’en est suivi des courses-poursuites sur le campus universitaire durant une bonne partie de l’après-midi.
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A l’appel du MEET, les étudiants de l’Université de Lomé entendaient analyser les nouvelles dispositions et orientations adoptées par les autorités universitaires.
« Il urge nous nous de voir si ces dispositions et orientations sont susceptibles d’améliorer les conditions d’études des étudiants », nous avait confié Komlan Adougou avant le début de l’Assemblée générale.
Mais l’Assemblée générale qui s’est alors achevée en queue de poisson n’a pas permis de prendre des résolutions.
Le MEET ne compte pas s’arrêter là jusqu’à ce que toutes les revendications soient prises en compte. Au rang de ces revendications l’amélioration du débit du wifi, l’augmentation des bourses et allocations de secours, la reprogrammation des unités d’enseignement ainsi que le respect des autres dispositions de l’accord tripartie signé en 2012.
