Les festivités marquant la 2è édition de la fête Moluza à Mission-Tové ont pris fin samedi dans la localité (30 km de Lomé). Cette année, l’événement a été placé sur le thème « la valorisation du riz de la vallée de Zio pour un développement inclusif ». Il a été étendu à d’autres cantons de la vallée de Zio que sont Bolou, Wli, Kovié et le village d’Assomé. Moment de réjouissance, de démonstration culturelle et de retrouvaille, la fête a été aussi une occasion pour les initiateurs de lancer un message aux filles et fils du canton de Mission Tové « indispensable » pour son développement.
Moluza est la combinaison de la fête des riziculteurs de Mission Tové initiée depuis 1970 par les experts chinois qui les accompagnaient pour l’augmentation de leur productivité et celle que célébrait le canton lui-même appelé « Alakoza ».
Elle vise essentiellement à valoriser la culture du riz et créer des émules au niveau des villages situées dans les encablures de la vallée de Zio.
L’édition 2019 a été marquée par plusieurs activités. Entre autres un tournoi de football regroupant tous les cantons de la localité, des jeux concours et l’élection Miss Moluza remportée par Mlle Vidada, élève en classe de seconde.
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Selon le président du comité d’organisation, la fête de cette année a été étendue à toute la localité en vue de faire de la culture du riz une porte d’entrée pour le développement de la vallée de Zio. Car, argumente-t-il, quand bien-même le riz a germé pour la 1ère fois en terre de Mission-Tové, il est cultivé de nos jours à Assomé, Bolou, Kovié et à Wli, donc dans toute la vallée du Zio.
« A travers cette célébration, nous voulons lancer un appel vibrant à tous les ressortissants de la vallée de zio d’éviter désormais la paresse, se mettre au travail. Acceptons d’envoyer nos enfants à l’école et permettons à ceux qui ne sont pas allés à l’école d’apprendre un métier. Retournons à la terre », a lancé Ayite Adedje.
Située dans la préfecture de Zio, le canton de Mission-Tové est l’une des localités du Togo où la culture du riz demeure la principale activité des habitants. Plus de 1000 hectares sont à ce jour destinés à la culture de cette céréale très demandée dans l’alimentation quotidienne de la population nationale.
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