Des transformatrices de poissons parleront désormais d’une seule voix pour un essor considérable de leur activité. Elles viennent d’instituer l’Union des coopératives des femmes transformatrices de poissons de Gbétsogbé (UCOOFTPG). Le tout premier bureau de l’organisation est dirigé par Afi Odile Midjake, élue pour un mandat de 3 ans.
L’Union s’est assignée comme but principal, la professionnalisation du métier de transformation des produits de pêche.
Elle entend œuvrer pour une forte représentativité de ses membres auprès des autres acteurs de la filière au plan national, sous régional et international. Et veiller à l’efficacité dans les activités de transformation, de conservation et de commercialisation des produits de pêche.
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L’UCOOFTPG va également travailler pour renforcer la participation de ses membres à la gestion durable des ressources halieutiques et promouvoir des activités pouvant contribuer à la diversification des sources de revenus des transformatrices.
L’assemblée générale constitutive a eu lieu la semaine dernière. A l’issue des travaux, un bureau directoire de 9 membres a été mis sur pied.
Afi Odile Midjake, présidente du bureau s’engage à outiller les femmes transformatrices de Gbétsogbé sur les avantages de la vie associative.
« Cette union est constituée en majorité de femmes analphabètes et il urge de les former sur leur obligation au sein de l’union et aux avantages qu’elles peuvent en tirer en étant membres », a-t-elle indiqué avant d’ajouter « Nous aurons des séances de renforcement de capacités en maintien de compte à l’intention des membres de l’Union en vue de les rendre financièrement autonomes ».
En dehors du bureau, un conseil de surveillance constitué de trois membres a été installé. Son rôle est de veiller au bon fonctionnement des activités de l’union.
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