Comment prendre en compte les phénomènes de terrorisme et de la question des industries extractives en lien avec les femmes défenseurs des droits de l’homme? Le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits de l’Homme (ROADDH) en collaboration avec la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits de l’Homme (CTDDH), avec l’appui technique et financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), travaille à solutionner la question.
Il a réuni à cet effet depuis mardi à Sokodé et ce pour trois jours, une vingtaine d’actrices concernées. Il s’agit pendant ces trois jours de réfléchir sur le thème « Femmes défenseurs des droits de l’homme et les nouveaux défis » et sur huit modules y afférents.
« Le travail de la femme défenseur des droits de l’homme déjà entravé par les stéréotypes socioculturels, fait face aujourd’hui à de tous nouveaux défis connexes à l’extrémisme religieux, aux questions de droits liés aux industries extractives et parfois même à la cybercriminalité », souligne la secrétaire générale du ROADDH, Mélanie Sonhaye Kombaté.
L’ambition de la rencontre est de parvenir à des recommandations énumérées par les femmes défenseurs elles-mêmes en vue de leurs offrir un environnement moins hostile et les outiller à pouvoir l’affronter.
Pendant les trois jours, les discussions vont s’activer autour des thématiques « défenseurs des droits humains et les nouveaux défis du terrorisme et des industries extractives », « protection et sécurité des défenseurs des droits de l’homme » et, « élaboration de plans de sécurité ».