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Société

Le ROADDH lance le débat sur la liberté d’association et de réunion à Lomé

Le Réseau Ouest Africain des défenseurs des Droits Humains (ROADDH) tient depuis jeudi à Lomé une rencontre sous régionale portant sur les lignes directrices sur la liberté d’association et de réunion. L’atelier offre l’occasion à 17 défenseurs des droits de l’homme de partager les expériences vécues sur le terrain et de renforcer leurs capacités en matière de liberté d’association et de réunion. A l’issue, il est attendu d’eux, une appropriation des ‘’lignes directrices sur la liberté d’association et de réunion en Afrique’’.

Pour les organisateurs de la rencontre de Lomé, la liberté d’association et de réunion fait face en Afrique de l’Ouest à des restrictions au point où sa mise en œuvre est parfois en déphasage, et au pire des cas en contradiction avec les normes régionales et internationales. Une situation qui est à la de la restriction de l’espace de la société civile, au mépris des divers textes régionaux et internationaux.

Afin de permettre à la société civile africaine de jouir pleinement d’un espace civique libre, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a adopté en mai 2017 à Niamey au Niger, les  Lignes Directrices sur la liberté d’Association et de Réunion en Afrique.

Ces textes garantissant la jouissance des droits civils et politiques sont ignorés par la plupart des défenseurs des droits humains ouest-africains.

« Ces défenseurs des droits humains ont connaissance de l’adoption de ces lignes directrices mais n’ont pas eu l’occasion de les assimiler. Ce qui justifie la nécessité de les réunir pour discuter de la situation de la jouissance de la liberté d’association et de réunion dans leurs pays respectifs mais également de leur faire mieux connaître ces textes », a déclaré Mélanie Sonhaye-Kombate, la Directrice des programmes et plaidoyers au ROADDH.

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Mme Sonhaye-Kombate a indiqué  par ailleurs que les droits civils et politiques ne sont pas que des droits mais le centre même des pouvoirs politiques ; ce qui pousse souvent les autorités à les restreindre, surtout dans un contexte de recrudescence du terrorisme.

« Mais nous avons toujours une responsabilité à emmener les États à mettre en œuvre toutes les normes des droits de l’homme », a-t-elle précisé.

Intervenant dans le cadre de cette rencontre, le Coordonnateur Afrique du Centre pour les droits civils et politiques (CCPR-Centre) a expliqué que la liberté d’association et de réunion entre dans le cadre des droits civils et politiques. André Kangni Afanou a ajouté que les organisations de la société civile ont souvent des difficultés avec les États dans ce domaine mais finisse toujours pas gagner.

Les participants à l’atelier de Lomé vont aussi parcourir les textes des différents pays pour clarifier si les régimes pratiqués sont des régimes de déclaration ou d’autorisation.

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