Yes I Can Life Mentoring (YIC Life Mentoring) s’adapte aux préoccupations du Chef de l’Etat dans le domaine entrepreneurial. Quelques jours après la décision de Faure Gnassingbé d’augmenter la part réservée aux jeunes et femmes entrepreneurs à 25%, dans les attributions de marché public, le Programme a été dans l’obligation d’outiller samedi sur comment répondre à un appel d’offre et à une consultation restreinte. Hormis la présence des autorités en charge du marché public, la formation a également enregistré la participation du président national du Conseil National de la Jeunesse (CNJ). Régis Batchassi a promis mobiliser davantage les jeunes autour du projet.
Dans son discours sur l’état de la nation, le 26 avril dernier, le Chef de l’Etat a estimé que près de 4000 entrepreneurs, jeunes et femmes ont saisi les opportunités offertes par la mesure du quota de 20% de la commande publique qui leur a été réservé.
Pour 2018, des marchés ont ainsi pu leur être octroyés pour un montant de 12 milliards 638 millions de FCFA.
Pour Faure Gnassingbé, cette performance est très appréciable et dénote de la vitalité de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans notre pays. Mais il est en deçà des attentes car seule la moitié environ des montants considérés ont pu être consommés. Il est donc possible de faire beaucoup mieux.
« La part réservée aux jeunes et femmes entrepreneurs dans les attributions de marchés publics sera désormais portée à 25% » a eu à annoncer le président de la République.
Au niveau du Cadre des Jeunes Entrepreneurs Artistes (CJEA) du CJD, il importe de s’organiser pour être à la hauteur du défi.
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C’est ce qui justifie, selon Richard-Gabin Gbede, l’administrateur du Cabinet d’étude et de prestation de Service (Cabinet PS), un département du CJD, la tenue de la formation.
« Beaucoup de jeunes se plaignent de ce qu’on a parlé de 25% des marchés publics qui doivent leur revenir mais se demandent si en réalité ils sont vraiment privilégiés. Parce qu’ils postulent sans succès. Il est donc nécessaire de donner les clefs à ces jeunes pour que leurs dossiers soient prochainement propres », a expliqué M. Gbede.
La formation a enregistré la présence du responsable des marchés publics et un représentant du ministère en charge de la communication. Ils ont également partagé avec les entrepreneurs les conduites à tenir pour maximiser dans le champ des marchés publics.
Présent à la formation, le président national du CNJ a apprécié l’ambiance qui a régné durant. Mais il a fait un amer constat selon lequel beaucoup de jeunes ne participent pas au Yes I Can Life Mentoring.
« Je salue l’initiative mais je suis dans le regret de voir que les siens ne s’y intéressent pas trop. Nous prenons ici et maintenant l’engagement de communiquer davantage sur l’opportunité pour une forte mobilisation de la jeunesse », a promis Regis Batchassi.