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Le nécessaire consensus autour du cadre électoral pour exorciser les démons du passé

Le Togo après 57 ans d’ascension à l’indépendance faut-il dire n’est toujours pas encore arrivé à organiser des élections libres, transparentes et démocratiques. Même si les autorités affirment avoir amélioré les processus électoraux dans le pays ces dernières années, on assiste toujours à des contestations des résultats par des partis d’opposition. Dans une étude réalise en juillet 2012, le sociologue Gblodzro Kossivi trace des tuyaux qui peuvent encore être exploités avant les échéances électorales de 2018.

« Les élections constituent des processus continuels dans la vie d’une nation démocratique. Pour ce faire, il faudra œuvrer à ce qu’elles soient pacifiques, crédibles, reflétant l’aspiration des citoyens. Les périodes électorales au Togo constituent des moments sombres que nul ne voudrait revivre », indique le sociologue rappelant les tragédies de la présidentielle de 2005.

Il suggère un certain nombre de garde-fous à observer à l’avenir afin d’éviter la répétition. Il s’agit notamment de la mise en place d’un cadre électoral qui impose la rigueur aux institutions, d’un ensemble de normes électorales sur la base des principes démocratiques largement acceptés par les acteurs politiques, des mécanismes de protection des droits humains solidement ancrés, y compris la surveillance de l’élection par des observateurs indépendants, la société civile et des médias libres et d’une administration juste, transparente et équitable.

Pour ce faire, il invite la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), le réseau ouest africain pour l’édification de la paix (WANEP-Togo), la Concertation Nationale de la Société civile togolaise (CNSC-Togo), le Centre d’Observation pour la Promotion de l’Etat de Droit (COPED), le Groupe de Femme D’action et de Développement (GF2D), Réseau des Femmes Anciens Ministres et Parlementaires (REFAMP/T) entre autres institutions et organisations nationales à continuer par semer des messages de paix dans les populations.

Pour M. Gblodzro, Il faut continuer par former et déployer des agents pour le monitoring de la violence électorale afin de prévenir les incidents à travers un mécanisme d’alerte précoce.

« Le Togo s’achemine vers de nouvelles élections sans un véritable consensus autour des textes électoraux. Même si le cadre juridique est appréciable, il souffre d’imprécision et d’ambigüité rendant difficile les interprétations et une compréhension unique au sein des acteurs politiques », a-t-il dit.

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