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Politique

Le gouvernement togolais va-t-il remettre l’interdiction des marches en semaine ?

Un groupe d’opérateurs économiques togolais réunis au sein du Collectif des victimes de la coalition des 14 partis de l’opposition se sent  léser  par  la levée d’interdiction  des manifestations en semaine. Le Collectif vient d’envoyer un  courrier au ministre de la sécurité et de la protection civile à propos. Il demande  au Colonel Yark Damehame d’interdire à nouveau les marches des jours ouvrables, pour diverses raisons.

Selon le Collectif, depuis plus de deux mois que les manifestations publiques ont débuté, les affaires sont paralysées, les chiffres d’affaires chutent et les clients sont devenus rares.

A cela s’ajoutent les violences ou les actes de vandalisme, le pillage qui accompagnent ces différentes manifestations.

« Le 05 octobre dernier, au cours d’une marche baptisée marche de la colère dans les rues de la capitale, des militants de l’opposition ont saccagé nos étalages, détruit nos business et volé nos sommes d’argent », s’est-il plaint dans la note.

Il poursuit en soutenant que malgré les importantes décisions prises par le gouvernement pour décrisper la tension, l’opposition continue de ternir des propos de défiance de l’autorité de l’Etat, multiplie les appels à la violence sur les réseaux sociaux et surtout  à barricader une nouvelle fois  des voies publiques, violenté des manifestants au cours des dernières marches.

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Pour le groupe d’opérateurs économiques togolais, le gouvernement ne devrait plus prêter le flanc à ces débandades. D’où la nécessite  de remettre l’interdiction des manifestations publiques en semaine.

« La population est désemparée et ne voudrait pas croire à une négligence de la part de l’autorité gouvernementale dans son rôle de la protéger. Elle demande que les marches en semaine soient à nouveau interdites, et ne soient autorisées au pire des cas, que des meetings », a mentionné  le Porte-parole du Collectif, Charles Adjanla.

En attendant que M. Yark ne se prononce ou pas sur la demande, la coalition des 14 partis politiques sera de nouveau dans les rues de Lomé et de certaines villes de l’intérieur du pays le jeudi, vendredi et samedi prochains  pour toujours exiger le retour à la constitution originelle de 92, le vote de la diaspora, le mode du scrutin uninominal à deux tours et la libération des manifestants détenus.

Par ailleurs, pour garantir la liberté de manifester au Togo, c’est la communauté internationale qui a eu à demander au gouvernement de  lever l’interdiction sur les marches en semaine.

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