Kossi Aboka n’est plus député à l’assemblée nationale togolaise. Alors qu’il promettait affecter son salaire de député du mois d’Avril à la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND), l’actuel président des délégations spéciales des préfectures du Golfe et d’Agoè-nyivé vient d’être poussé à la démission par son parti, Union pour la République (UNIR, au pouvoir). M. Aboka devient le 18è député à démissionner depuis la mise en place de la 6e législature.
C’est officiel, Kossi Aboka élu député le 20 décembre 2018 dans le Grand Lomé a renoncé mardi à son titre au cours de la séance plénière de l’assemblée nationale togolaise. Le président des délégations spéciales des préfectures du Golfe et d’Agoè-nyiévé cède sa place à sa suppléante directe, Germaine Kouméalo Anate. Des informations parvenues à notre rédaction indiquent que M. Aboka a ainsi accompli la volonté de son parti.
Cette dernière a été d’ailleurs élue 1er rapporteur de la Commission de l’éducation et du développement culturel présidée par l’opposant Uleija Yabisse Milioussiba Innocent Kagabra du PDP.
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Avant le président des délégations spéciales des préfectures de Golfe et d’Agoè-Nyivé, 17 autres députés se sont débarrassés de leur mandat pour incompatibilité de fonction avec celle de député. 16 sont du parti UNIR et le reste est un candidat indépendant (Bâtir).
Rappelons que la démission de Kossi Akoba intervient quelques jours seulement après sa déclaration selon laquelle il mettait à disposition du gouvernement, son indemnité de député du mois d’Avril pour la mise en oeuvre du PND lancé le 04 mars dernier par Faure Gnassingbé.
Pour lui, le PND est un programme ambitieux qui mérite la contribution de tous les citoyens pour sa réussite.