Le cadre des Jeunes Entrepreneurs, Artistes et Fonctionnaire du Collectif des Jeunes pour le Développement (CJEAF-CJD) a salué lundi à Lomé la tenue du scrutin présidentiel du 22 février dans un climat de paix, de quiétude et de transparence. Selon ces jeunes, le Togo vient de faire encore un pas important dans la construction de sa démocratie avec une telle élection. Pour maintenir la pente, ils formulent un certain nombre de recommandations à l’intention de la jeunesse togolaise, du gouvernement et de l’opposition.
C’est une première sortie des jeunes du CJEAF- CJD deux semaines après la présidentielle. Réunis dans un somptueux cadre entre eux, ils ont passé au peigne fin les différents efforts fournis ces dernières années par le gouvernement pour leur développement.
« Le Togo a fait d’énormes réformes et les fruits sont là aujourd’hui. Et nous ne pourrons qu’encourager les premières Autorités de ce pays à poursuivre la dynamique. Cette dynamique d’un Togo meilleur, cette dynamique d’un Togo émergent doit être soutenue et entretenue par l’ensemble du Peuple Togolais », a reconnu Medissa Béatrice Sama, Coordonnatrice du Cadre.
Pour maintenir ce rythme, la responsable de la Maison du terroir qui avait à ses côtés des jeunes de l’université de Lomé exhortent la jeunesse Togolaise à se mobiliser autour d’un seul idéal qui vaille la peine la construction nationale.
{loadmoduleid 210}
Ils demandent au gouvernement de multiplier ses efforts en ce qui concerne le développement du Togo. Toutes les couches sociales doivent faire partie de ses priorités. Personne ne devra être mis de côté. Personne ne doit être lésé. La politique sociale doit être poursuivie pour que le panier de la ménagère ne soit plus menacé.
« Dans le secteur éducatif, nous souhaiterions que les réformes entreprises dans les deux universités publiques se poursuivent afin de rendre les conditions estudiantines encore plus meilleures » ont-ils émis.
A l’opposition, le CJD recommande de chercher les mois à venir à se faire peau neuve. Il soutient que le monde se modernise quotidiennement et que plusieurs réalités n’arrivent plus à concorder avec 1990.
« Pour éviter un conflit de génération et permettre un débat politique cohérent pour le bien du pays, la classe de l’opposition doit être repensée afin de donner plus de chance aux jeunes qui émergent et qui ne peuvent ramer à contre-courant de l’ère des réseaux sociaux » argumente-t-il.
Par ailleurs, ces jeunes congratulent tous les acteurs qui ont contribué au bon déroulement de l’élection présidentielle du 22 février et expriment leur souhait de voir cette page tournée pour passer à autre chose.
{loadmoduleid 212}