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Société

Le CACIT annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs des violences

Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a dénoncé jeudi à Lomé une régression substantielle des droits de l’homme ces derniers mois au Togo.  Faisant le rapport à   la presse  sur la crise sociopolitique que connait le pays  actuellement,  le Collectif a indiqué que depuis  le 19 août dernier plusieurs droits civils et politiques et droits économiques, sociaux et culturels sont en train d’être violés. Des dispositions sont prises par l’Organisation pour porter plainte contre les acteurs et les commanditaires de ces différents actes.

Les violations que le CACIT dit enregistrer touchent le droit à la vie, à l’intégrité physique, à la violation des domiciles,  à la destruction des biens publics et privés, au droit de l’information et au droit à un procès juste et équitable.

L’organisation que préside Spéro Kodjo Mahoule a enregistré du 19 août au 31 octobre derniers, 14 morts dont 9 par balle, l’arrestation de 400 personnes parmi lesquelles deux mineurs dont l’âge serait compris entre 7 à 9 ans, 61 condamnations, plusieurs blessés dont près d’une quarantaine par balle ou par bastonnade avec parfois des outils non conventionnels.

Le rapport de CACIT relève aussi des violations des droits relatives à la coupure de l’internet couplée du blocage des messageries téléphoniques, le blocage de la 3G et des violations de domiciles notamment dans certaines zones de Bè et à Sokodé.

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Le Collectif condamne « ces violations répétées des droits de l’homme liées à l’usage disproportionnée de la force » et invite l’Etat togolais à respecter ses engagements pris lors de son dernier passage devant le Conseil des droits de l’homme dans le cadre de l’Examen Périodique Universelle (EPU).

Le CACIT qui depuis le début de la crise apporte son aide aux opprimés, est dans la logique d’assigner les acteurs de ces actes criminels en justice.

« Le CACIT a mis à la disposition des personnes arrêtées son collectif d’avocats pour la défense. Il a pour ce faire, fait appel pour ceux qui ont été jugés en procédure sommaire et ceux qui sont en attente de jugement. A Lomé, des dispositions sont prises pour déposer des plaintes au nom de certaines victimes », a souligné M. Mahoule.

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