La journée de l’artisanat a été officiellement lancée jeudi à la 13è Foire Internationale de Lomé par la ministre en charge du secteur, Victoire Dogbé-Tomégah. Axée sur le thème : « Se protéger et protéger les clients contre les risques, un défi de taille pour l’artisan », elle s’inscrit dans le cadre du Salon National de l’Artisanat (SANA) qui est à sa huitième édition.
Le SANA vise la promotion commerciale des produits du secteur de l’artisanat; c’est aussi un rendez-vous au cours duquel chaque artisan est appelé à faire découvrir le génie de son métier, à travers l’exposition de ses produits les plus attrayants et attractifs.
A l’occasion ces artisans majoritairement jeunes sont présents à la 13è FIL où ils exposent depuis le 18 novembre dernier à la face du monde leur savoir-faire en la matière.
Artistes peintres, artistes créateurs de tout mode, stylistes et modélistes sont entre autres qualités que ces artisans togolais vendent à la Foire de Lomé. De quoi enchanter la ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.
« Nous avons vu des artisans qui ont fabriqué des tracteurs avec du bois et si cette initiative est accompagnée, nous allons résoudre le problème de la mécanisation de l’agriculture. Je suis très fière de venir constater qu’il y a du beau et du bien dans ce que nos artisans ont exposé ici », s’est réjoui Victoire Tomégah-Dogbé.
Le Togo a adopté en 2011 la politique nationale de développement de l’artisanat avec pour vision, rendre le secteur de l’artisanat viable, compétitif, capitale de répondre à la demande des consommateurs locaux, conquérir les marchés sous régional, régional et international à l’horizon 2030.
Cependant, le secteur peine à apporter des revenus substantiels aux acteurs de la filière.
Pour sortir de cette ornière, le directeur de l’artisanat, Komi Kadaring exhorte l’autorité nationale à mettre en œuvre les axes principaux de la politique nationale de l’artisanat en renforçant le système de perfectionnement des artisans, les structures d’appui aux artisans.
Par ailleurs, une amélioration des circuits d’approvisionnement est nécessaire ainsi que la promotion commerciale et un appui aux chambres régionales de métiers entre autres.