L’Institut de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED) sonne la mobilisation pour le financement du 5e Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5). Il s’est entretenu jeudi à Lomé avec des partenaires financiers et techniques sur l’accompagnement et le financement du RGPH-5. La réunion a été présidée par le ministre de la planification du développement et de la coopération. Ayawovi Demba Tignokpa a sollicité l’appui inconditionnel des partenaires pour la réussite de ce recensement.
C’est un premier tête-à tête de l’INSEED avec ses partenaires dans le cadre des préparatifs enclenchés pour le RGPH-5. Il a enregistré la présence la Banque mondiale, l’Union européenne, le système des Nations Unies (UNFPA, PNUD, UNICEF), et les ambassades accréditées au Togo.
Un état des lieux a été fait à ces structures. Il ressort que pour la bonne marche de l’opération, l’INSEED a besoin d’un budget de près de 8,2 milliards F CFA et plus de 15 mille personnes.
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A ce jour 57% du budget sont mobilisés auprès des partenaires financiers et techniques nationaux. Un appel a été lancé aux internationaux pour aider à couvrir tout le budget.
« Au cours de cette réunion, il sera essentiellement question d’échanger sur le financement du RGPH-5 notamment la volonté de chacun d’entre vous à accompagner le Togo dans ce processus », a précisé Mme Tignokpa au début de l’assise.
Au bout du suspens, on note qu’il y a un engagement ferme de la part de ces partenaires à soutenir le Togo.
« Il ressort de cette réunion un engagement ferme de beaucoup de partenaires à soutenir le processus du RGPH-5. Un engagement qui se manifeste en termes de vouloir appuyer en ressources financières, équipements et logistiques pour faciliter les travaux du recensement », a relaté Koame Kouassi, Directeur de l’INSEED à l’issue de la rencontre.
Le RGPH-5 a lieu entre octobre et novembre prochain. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations des Nations Unies qui stipulent que les pays doivent mettre à jour leurs données démographiques chaque 10 ans en vue de faciliter le suivi et l’évaluation des programmes de développement et aussi de voir le niveau des indicateurs liés aux Objectifs de développement durable (ODD) et à l’agenda 2063 de l’Union Africaine.
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