Les Organisations de la Société Civile (OSC) du Togo sont dans la fièvre de la première édition de la Journée Nationale de la Société Civile (JNSC) depuis le 18 février. Organisée avec l’appui du Programme de Consolidation de l’Etat de Monde Associatif (Pro-CEMA), la Journée se déroule sur toute l’étendue du territoire national et vise une visibilité de la société civile togolaise. Elle se tient dans le cadre de la journée mondiale de la justice observée chaque 20 février.
La première édition de la JNSC a débuté depuis lundi avec des conférences- débats, des émissions radio, un culte religieux, un symposium régional et une caravane entre autres.
Elle se poursuivra avec une réflexion des OSC sur l’environnement de la société civile au Togo, des émissions télés, des échanges avec les pouvoirs publics et les partenaires techniques et financiers sur l’environnement des OSC et une conférence- débat sur le contrôle citoyen de l’action citoyenne publique.
L’événement prend fin samedi avec la soirée de la Nuit des droits de l’homme organisée par le Collectif des Associations contre l’Impunité au Togo (CACIT).
{loadmoduleid 210}
L’objectif visé à travers toutes ces manifestations est de mettre en lumière les actions des organisations de la société civile et offrir une meilleure reconnaissance de ces acteurs sociaux.
« Nous allons saisir de l’occasion pour montrer au monde entier ce que nous savons faire et profiter entre acteurs pour échanger sur les difficultés habituelles auxquelles nous sommes confrontés sur le terrain » a indiqué Aristide Djenda, directeur de l’Union des ONG du Togo (UONGTO).
Par ailleurs la JNSC est bien connue des réalités des autres pays du monde. Le Togo en décidant de refaire son retard veut aussi fédérer les énergies pour plus d’impact.
Notons que les OSC sont des acteurs de plein de développement, distincts des donateurs et des gouverneurs. Elles sont une marque essentielle de la démocratie, cherchant à développer l’action organisée des personnes pour l’intérêt public et le changement social. Elles ont pour responsabilité première l’autonomisation des communautés.