La compagnie Sikota a officiellement lancé jeudi à Lomé la 2è édition du festival international de danse « Nikaala ». L’événement de cette année se déroule du 05 au 07 septembre prochains à l’Institut Français de Lomé. Il enregistre la participation des acteurs venus du Burkina-Faso, de la Côte-d’Ivoire, de la France et du Togo. Le lancement du festival a été suivi d’une conférence-débat sur « l’importance et le rôle du corps de la femme en danse », le thème de l’édition.
La conférence-débat a été une occasion pour la directrice artistique de la compagnie Sikota, Germaine Sikota, d’expliquer le bien fondé du thème intitulé « l’importance et le rôle du corps de la femme en danse ».
Mme Sikota indique que le but de ce thème est de jeter un nouveau regard sur la femme qui danse. Susciter un débat légitime autour de la question en tenant compte des impératifs que cet art mais en tenant compte aussi du contexte de l’Afrique et de la mondialisation.
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Elle estime que les mouvements du corps de la femme vont au-delà du simple déhanchement ou du trémoussement.
« Le corps de la femme est passeur d’un message de sensation. Et quand il est sur scène il envoie ce message. Et le public ne doit pas le percevoir comme la créatrice ou dire que c’est ce qu’elle est. Somme toute, le corps de la femme est tout simplement un moyen de communication », a précisé la promotrice du festival.
L’édition qui s’ouvre ce jour va se poursuivre jusqu’au samedi 07 septembre. Au total (3) spectacles sont au menu. Une compagnie de la Guadeloupe présentera « On t’appelle Vénus », et la compagnie togolaise présentera « De l’endroit à l’envers ». Le dernier spectacle va être présenté par la compagnie burkinabé qui regroupe plusieurs nationalités.
Rappelons que Nikaala est un cadre de rencontres né d’une volonté de redonner à la femme la place qui est la sienne dans un domaine où elle est parfois victime d’idées reçues.
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