L’Alliance nationale pour le Changement (ANC) a condamné l’arrestation du Pasteur Edoh Komi et exige sa libération immédiate. Dans une note rendue publique et signée par son premier Vice-président, Patrick Lawson, le parti de Jean-Pierre Fabre dénonce un climat d’intimidation, d’insécurité et de peur, créé et entretenu à dessein, notamment dans la perspective des prochaines élections.
Dans son communiqué, l’ANC dit constater que l’embastillement du pasteur militant des droits de l’homme intervient à la limite de la légalité et dans des conditions de grande confusion et de machination.
« On note ainsi la procédure viciée d’interdiction du sit-in prévu par le MMLK. On note également l’invitation du ministère de la Justice faite au pasteur EDOH par téléphone », écrit Patrick Lawson.
Pour l’ANC, il est scandaleux que la justice et la magistrature togolaises avec des juges habités par le goût du lucre et l’appât du gain, s’offusquent d’un prétendu ‘’outrage à magistrature’’ pour expédier en prison un militant des droits de l’homme, défenseur et porte-voix des plus faibles.
Le parti du Chef de file de l’opposition dénonce et condamne une détention abusive du Président du MMLK et exige sa libération immédiate et sans condition.
« L’ANC fustige la recrudescence des pratiques liberticides que le régime RPT/UNIR met une fois encore en branle, pour renforcer le climat d’intimidation, d’insécurité et de peur, créé et entretenu à dessein, notamment dans la perspective des prochaines élections », lit-on dans le communiqué.
Les dirigeants de l’ANC estiment que les récentes lois votées notamment le code pénal, la loi organique de la CNDH, la liberté d’accès à l’information, participent de cette stratégie de restriction des libertés et de violation des droits de l’homme en toute impunité.
Tout en soutenant le Pasteur Edoh Komi, l’ANC demande au gouvernement de respecter les droits et libertés des populations togolaises et de prendre les mesures appropriées pour assurer efficacement la sécurité des citoyens togolais, notamment les responsables politiques et ceux des organisations de défense des droits de l’homme.