La problématique de financement de l’entretien routier est au cœur d’une importante rencontre sous régionale qui s’est ouverture mardi à Lomé. Organisée par la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) et le Groupe Focal Afrique de l’Ouest (GFAO) de l’Association des Fonds d’Entretien Routiers Africains (AFERA), la rencontre de Lomé qui est la 10e du GFAO permettra d’évoquer les défis de la diversification et de la sécurisation des ressources; la nécessité de garantir la contrepartie du financement des travaux d’entretien routier, notamment. C’est le ministre togolais en charge des infrastructures, Ninsao Gnofam qui a lancé les travaux.
Placée autour du thème principal : « La problématique de financement de l’entretien routier dans les pays du GFAO », la réunion de Lomé se déroule dans un contexte d’insuffisance des ressources consacrées à l’entretien dans les membres de l’organisation.
Pour le ministre togolais en charge des infrastructures, il est peu probable, au regard du contexte économique des pays du GFAO, que les budgets d’entretien routier connaissent une hausse satisfaisante dans un avenir proche. La rencontre de Lomé vise donc à réfléchir sur des voies alternatives devant permettre aux fonds d’entretien routier d’assumer pleinement leur mission.
« Je salue votre initiative visant à rendre plus résilients les fonds d’entretien routier pour mieux faire face à la problématique de financement de l’entretien routier dans les pays du GFAO répondant ainsi aux préoccupations de l’heure en matière de ressources additionnelles », a indiqué Ninsao Gnofam qui a invité les responsables des fonds d’entretien routier à examiner l’apport des PME qui peuvent être des partenaires sûrs.
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Pendant 3 jours, les participants évoqueront le développement d’un réseau d’échanges et d’informations sur les pratiques de financement de l’entretien routier en Afrique, le fonctionnement des fonds d’entretien routier, la promotion d’un partenariat public-privé efficace pour assurer les meilleures conditions de mobilisation des ressources et puis l’assurance de la pérennité des fonds d’entretien routier.
… Notre succès résultera de la volonté politique
Intervenant à son tour à l’ouverture de la réunion, la Présidente du GFAO, également Directrice générale de l’Autorité Routière du Mali, Lalla KOITE a plaidé pour l’augmentation des allocations budgétaires allouées à l’entretien routier et des redevances d’usage des routes dans les pays membres du GFAO.
« Niveau de revenu permettra d’assurer un entretien adéquat des réseaux routiers répondant aux besoins réels… Quelles que soient les ambitions des fonds d’entretien routier, notre succès résultera de la volonté politique de nos plus hautes autorités », a-t-elle plaidé.
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En marge des travaux, il est annoncé la reconnaissance prochaine de l’Association des Fonds d’Entretien Routiers Africains (AFERA) dont le GFAO est membre comme institution spécialisée de l’Union Africaine. Ce qui devait offrir de multiples opportunités de financement.
Signalons qu’au Togo, la prévision pour l’entretien routier en 2019 s’élève à 35 milliards de Fcfa. Mais selon le ministre, seulement entre 22 et 25 milliards de Fcfa pourront être mobilisés dans les meilleurs des cas.
