Des fédérations des syndicats d’enseignants ont manifesté leur volonté d’entrer en grève à compter du 16 novembre prochain. Un préavis de grève avait d’ailleurs été lancé le 2 novembre dernier, jour de la rentrée scolaire. Les choses se sont ensuite déroulées très vite. Des discussions ont eu lieu entre le gouvernement et l’ensemble des fédérations des syndicats. Les parties ont convenu d’une revue complète du protocole d’accord signé en 2018.
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Les discussions conduites par le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara et son collègue des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko ont été l’occasion d’évoquer les préoccupations et les revendications exprimées par les fédérations des syndicats de l’enseignement.
D’autres défis du secteur de l’éducation ont également été évoqués. Il a été relevé qu’ils doivent être examinés par la concertation et le dialogue, associant les acteurs et partenaires du système éducatif pour y apporter des solutions globales et durables.
« Les échanges ont été sanctionnés, de façon consensuelle, en tenant compte des contextes sanitaire, socio-économique et sécuritaire qui prévalent tant au plan national qu’international, par la nécessité d’une revue complète du protocole d’accord, dans des délais raisonnables, par les différentes parties au protocole d’accord », lit-on dans le relevé de conclusion.
Dans cette logique, le gouvernement se dit engagé à préserver l’esprit de dialogue et d’écoute pour la gestion des questions éducatives.
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